Hongrie
- Le ministre hongrois de la Justice, Judit Varga, a estimé que « Bruxelles s’attache davantage à diaboliser la Hongrie qu’à respecter l’état de droit, qui devrait être appliqué de manière cohérente et de la même manière à tous les États membres. » « Bien que la Hongrie ait été une cible ces derniers mois, tout État membre peut [le] devenir à tout moment », a-t-elle poursuivi. « Il est devenu relativement clair pour tout le monde que les mesures hongroises n’étaient pas les actions d’une dictature, mais d’un membre de la famille européenne qui a fait tout ce qu’il pouvait pour faire face à la crise qui a posé des défis à tous. […] L’Europe a besoin de coopération aujourd’hui, avec des partenaires travaillant pour cela et défendant la justice. Une vérité qui nous permet de construire une communauté harmonieuse et durable qui garantit que les règles et les lois qui nous régissent s’appliquent à nous tous de la même manière. La Hongrie est prête à contribuer à cette vision ».
- L’armée hongroise a annoncé que les 18 hélicoptères militaires légers de type Airbus H-145M commandés seront reçus d’ici la fin de l’année.
- Le président iranien Rouhani a déclaré que « la Hongrie est un pays ami de l’Iran en Europe ». « Les relations entre [la Hongrie et l’Iran] ont toujours été proches et cordiales, et nous espérons assister à un approfondissement de ces relations, » a déclaré le président iranien au nouvel ambassadeur hongrois venu lui remettre sa lettre de créance.
Pologne
- Suite aux déclarations du président américain Donald Trump au sujet du retrait de 9 500 soldats US d’Allemagne fédérale, la relocalisation de ces troupes vers la Pologne voisine semble se concrétiser, selon les vœux du président polonais Andrzej Duda (PiS) en pleine campagne pour sa réélection. Le président états-unien Donald Trump a déclaré lors de la conférence de presse suivant la rencontre des deux chefs d’État, que les États-Unis allaient « vraisemblablement transférer [les troupes états-uniennes] d’Allemagne vers la Pologne ».
- Google va investir 2 milliards de dollars pour la création d’un centre de données en Pologne, qui devrait être opérationnel en 2021.
Slovaquie
- En raison d’un cas de coronavirus dans l’entourage du président slovaque Zuzana Čaputová, les visites du président autrichien Alexander Van der Bellen et du président du sénat tchèque Miloš Vystrčil qui devaient avoir lieu aujourd’hui ont été repoussées à une date ultérieure.
Tchéquie
- Le Conseil national du budget a déclaré que les finances publiques tchèques ne sont pas viables à long terme dans le cadre actuel de la politique fiscale et de dépenses. « La clé pour résoudre le problème est une réponse rapide. Cependant, le temps dont disposent les législateurs pour ajuster les politiques fiscales et de dépenses avant que la dette du pays n’atteigne le niveau du frein à l’endettement est considérablement réduit. Et plus les changements seront effectués tard, plus ils seront douloureux », peut-on lire notamment dans le rapport publié aujourd’hui.
Autriche
- Ce fut aujourd’hui au tour du chancelier Sebastian Kurz de répondre aux questions de la commission d’enquête parlementaire sur le scandale dit d’Ibiza. Le chef du gouvernement a d’emblée annoncé la couleur : « Je n’étais pas à Ibiza et je ne peux donc rien dire à ce sujet ». Concernant les échanges de SMS avec l’ancien vice-chancelier Heinz-Christian Strache, Sebastian Kurz a déclaré que « Strache [écrivait] plus de SMS que je ne [pouvait en] lire moi-même ».
- Le port du masque ne sera plus obligatoire dans les établissements gastronomiques en Autriche à partir du 1er juillet.
