Hongrie
- Le ministre hongrois des Affaires étrangères Péter Szijjártó a annoncé ce lundi 30 août que « la Hongrie et la Russie ont conclu un nouveau contrat d’approvisionnement en gaz » pour une durée de quinze ans et prévoyant la fourniture annuelle de 4,5 milliards de m³ de gaz par Gazprom, dont 3,5 transiteront par le gazoduc Turkish Stream via la Serbie.
- La Cour de Justice européenne a jugé ce mercredi 1er septembre que l’Office de lutte antifraude de l’Union européenne (OLAF) ne pouvait pas refuser de rendre publique les dossiers de l’enquête concernant Elios Zrt. – impliquant István Tiborcz, gendre du premier ministre hongrois Viktor Orbán –, dans la mesure où les autorités judiciaires hongroises – en l’absence d’infraction – n’ont engagé aucune procédure dans cette affaire. En effet, l’OLAF n’est tenu de garder le silence que sur les affaires en cours.
- Selon l’Association bancaire hongroise (Magyar Bankszövetség), citée ce lundi 30 août par le quotidien économique Világgazdaság, les Hongrois détiendraient beaucoup trop d’argent liquide : « La grande quantité d’argent liquide circulant dans les ménages et dans l’économie en général, en plus des inconvénients bien connus tels que les coûts élevés, l’alimentation de l’économie grise et au noir, et les risques de sécurité qui peuvent affecter l’intégrité physique des propriétaires, a malheureusement de nombreux effets négatifs sur l’environnement, de la production aux déplacements, en passant par les émissions résultant de la destruction », a expliqué Levente Kovács, secrétaire général de l’Association bancaire hongroise.
- La compagnie aérienne à bas prix hongroise Wizzair a annoncé ce mercredi 1er septembre que la vaccination contre le covid serait obligatoire pour son personnel navigant à partir du 1er décembre. La compagnie a justifié cette décision par le fait que « les gouvernements exigent de plus en plus une preuve de vaccination pour les équipages […] Nous avons la responsabilité de protéger l’équipage et les passagers à bord en atténuant le risque de Covid-19, et la vaccination joue un rôle clé à cet égard ».
- Plus d’une centaine de réfugiés afghans sont arrivés en bus, ce mercredi 1er septembre, dans le camp de Vámosszabadi (comitat de Győr-Moson-Sopron). Un autre groupe de réfugiés afghans (une vingtaine de familles) sera acheminé dans les prochains jours à Balassagyarmat (comitat de Nógrád).
- L’eurodéputée Klára Dobrev (DK), candidate au poste de premier ministre pour les élections législatives d’avril 2022, a déclaré dans le cadre d’un entretien au site d’information Index qu’elle souhaitait supprimer le droit de vote des citoyens hongrois ne résidant pas dans le pays. L’octroi par le gouvernement de Viktor Orbán, juste après son retour au pouvoir, de la citoyenneté hongroise aux Hongrois de souche – essentiellement en Transylvanie et en Voïvodine, respectivement roumaine et serbe depuis le traité de Trianon – avait donné le droit de vote à ces populations magyares réputées plus proches du Fidesz.
- Ce 2 septembre, lors de sa conférence de presse faisant suite à la réunion des ministres de l’Intérieur de l’Union européenne à Bruxelles, le ministre danois de l’Immigration et de l’Intégration Mattias Tesfaye a déclaré : « Ce fut une erreur de critiquer le premier ministre hongrois Viktor Orbán pour avoir érigé un mur de barbelés à la frontière en 2015 […] Comme on le sait, la majorité des dirigeants européens ont d’abord vivement critiqué la mise en place du verrouillage de la frontière sud, mais maintenant de plus en plus de gens reconnaissent que le premier ministre hongrois avait raison dans le débat sur l’immigration. […] À l’époque, des réfugiés défilaient sur les autoroutes d’Europe et nous étions incapables de protéger nos frontières extérieures ».
- Selon une étude du Conseil européen des affaires étrangères citée ce vendredi 3 septembre par le magazine Mandiner, 71% des Hongrois considèrent que les restrictions sanitaires ont été prises de manière adéquate par leur gouvernement, contre seulement 52% en Autriche, 48% en Italie ou 40% en Allemagne. Les effets de la pandémie n’ont apparemment pas été les mêmes dans toute l’Europe. Ainsi, 72% des Danois, 65% des Allemands et 64% des Français déclarent ne pas avoir été touchés par la pandémie, alors que seulement 36% des Espagnols et 35% des Hongrois sont de cet avis. 31% des Portugais, 23% des Italiens et 22% des Espagnols disent avoir été essentiellement touchés par les effets économiques des restrictions sanitaires. Enfin, pour ce qui est de la maladie elle-même, 48% des Hongrois, 47% des Polonais, 42% des Espagnols et 41% des Bulgares disent avoir été touchés directement par le covid, eux-mêmes ou des proches ayant été malades.
- Selon le site honvedelem.hu, le service militaire volontaire rencontre beaucoup plus de succès que prévu initialement. En date du 31 août, ce sont en effet 700 jeunes Hongrois qui se sont inscrits à cette nouvelle formule au lieu des 400 envisagés au départ.
- Les autorités sanitaires hongroises, citées par l’hebdomadaire libéral HVG, ont précisé ce 4 septembre que le passeport vaccinal n’était pas nécessaire pour se rendre au théâtre ou au cinéma à certaines conditions : « Si un événement culturel se tient dans un lieu désigné aux fins de cet art […] et que le spectateur est assis pendant la représentation, [alors] aucun justificatif de protection n’est requis, chacun est libre de se rendre au théâtre, au cinéma, au cirque, aux conférences, etc. ».
- Samedi 4 septembre, environ un millier de personnes se sont réunies devant les bureaux du premier ministre Viktor Orbán à l’appel du parti nationaliste Mi Hazánk pour manifester contre l’obligation vaccinale et la vaccination des enfants.
Pologne
- Selon les chiffres du Bureau polonais d’information sur le crédit, cités par le quotidien Rzeczpospolita, 24 600 prêts hypothécaires d’aide au logement ont été accordés au courant du mois juillet 2021 en Pologne, pour un total de 8,1 milliards de zlotys (1,78 milliards d’euros), soit une augmentation de 45% du nombre de prêts et de 70% en valeur par rapport à juillet 2020. Il s’agit d’un record historique, la barre des huit milliards de zlotys en un mois n’ayant jamais été dépassée auparavant.
- En raison de la présente crise migratoire à la frontière biélorusse, l’ordre du jour est à la construction d’une clôture frontalière entre la Pologne et la Biélorussie. Selon le ministre polonais de la Défense, Mariusz Błaszczak, cité le 24 août par Rzeczpospolita, les autorités polonaises prennent pour modèle celle érigée en 2015 entre la Hongrie et la Serbie.
- Après le Sejmik (conseil régional) de la voïvodie de Petite-Pologne, c’est celui de la voïvodie de Lublin qui vient à son tour, le vendredi 27 août, de refuser (par 17 voix contre 14) de renoncer à sa résolution exprimant son opposition à l’idéologie LGBT, tenant tête aux pressions de la Commission européenne qui menacerait de lui supprimer les subventions européennes, une crainte que le maréchal de la voïvodie, Jarosław Stawiarski, considère comme infondée.
- Le ministre polonais de la Santé, Adam Niedzielski, a annoncé ce samedi 28 août que la Pologne offrirait bientôt aux personnes à risque la possibilité de recevoir une troisième dose de vaccin contre le coronavirus. Les autorités médicales polonaises « acceptent l’utilisation d’une troisième dose pour les personnes à immunité réduite […] En ce qui concerne le moment de l’administration de la troisième dose, il a été fixé au plus tôt 28 jours après la fin du cycle de vaccination de base », a-t-il expliqué. Plusieurs autres pays, dont les États-Unis, Israël, l’Allemagne, la France, l’Autriche et la Hongrie ont déjà fait le choix d’offrir cette troisième dose aux personnes dites à risque.
- Le président polonais Andrzej Duda s’est rendu en visite officielle en Moldavie le vendredi 27 août à l’occasion des célébrations de la fête de l’indépendance de cette ancienne république soviétique ; il s’y est notamment entretenu avec la présidente pro-occidentale récemment élue, Maia Sandu, et a exprimé le souhait que « la Moldavie [devienne] non seulement un partenaire [de l’Initiative] des Trois Mers, mais aussi un membre à part entière ».
- La société PepsiCo a annoncé ce lundi 30 août son intention d’implanter son nouveau et cinquième site de production de chips à Środa Śląska en Basse-Silésie – un investissement d’un milliard de zlotys, soit 218 millions d’euros qui débouchera sur la création de 450 emplois.
- Le président polonais Andrzej Duda s’est clairement prononcé ce lundi 30 août contre l’obligation du vaccin anti-covid : « Je suis absolument contre les vaccinations obligatoires. Je pense que cela provoquerait des troubles sociaux », a-t-il déclaré devant le conseil des ministres, réuni en vue de débattre des préparatifs sanitaires pour la rentrée scolaire. « L’objectif est de discuter de l’état de préparation de l’éducation », a déclaré M. Duda, « Les gens sont très préoccupés par le fait qu’il y aurait un autre confinement et que les enfants n’iraient pas à l’école. Les parents ont peur de cela, principalement en raison de la situation de leurs enfants, notamment de leur situation mentale […] Je suis absolument contre les vaccinations obligatoires. Je pense que cela provoquerait des troubles sociaux, c’est une question de responsabilité des gens. Chacun doit assumer seul cette responsabilité. C’est une obligation de la part de l’État polonais de s’assurer que tout le monde puisse être vacciné. Nous devons avoir un vaccin pour chaque citoyen [mais] si les gens sont forcés, nous aurons une mauvaise situation sociale ».
- Par ailleurs, le ministre polonais de la Justice et président du parti Solidarna Polska, Zbigniew Ziobro, a déclaré le dimanche 29 août l’opposition de son parti à l’introduction de la vaccination obligatoire contre le covid. Des déclarations qui vont à l’encontre des recommandations du professeur Andrzej Horban, président du Conseil médical du premier ministre qui disait pour sa part espérer « que le gouvernement décidera que des vaccinations obligatoires seront faites » pour « certains groupes qui risquent d’être infectés ».
- Le président de la Plateforme civique (PO), Donald Tusk, a déclaré lors du Campus Polska, le 27 août, que s’il revenait au pouvoir après les prochaines législatives, la légalisation des unions civiles homosexuelles serait l’une de ses premières décisions. Cette déclaration a notamment été critiquée par l’activiste LGBT Bart Staszewski qui revendique « une égalité totale », c’est-à-dire le « mariage » homosexuel.
- Dans un message adressé à l’occasion de la célébration du 14ème anniversaire des grèves de Gdansk en août 1980 qui avaient amené à la fondation du syndicat Solidarność, le président polonais Andrzej Duda a déclaré qu’il considérait cet événement comme « l’un des moments marquants de l’histoire de notre patrie ». Rappelant notamment que plus 700 000 ouvriers avaient alors soutenu le mouvement à travers le pays, M. Duda a dit : « Ils ont soutenu les grévistes de Gdańsk et de Szczecin parce qu’ils sentaient l’énorme force de l’unité. Une force qui a terrifié les fonctionnaires du régime communiste et les a obligés à reconnaître les revendications des travailleurs ».
- La vice-présidente de la Commission européenne, Věra Jourová, s’est rendue du 30 août au 1er septembre en Pologne, où elle s’est entretenue avec le premier ministre Mateusz Morawiecki, avec le nouveau médiateur Marcin Wiącek ainsi qu’avec Szymon Hołownia, le président du mouvement d’opposition Polska 2050 – actuellement en troisième position dans les sondages derrière le PiS et la PO. « J’attends avec impatience de recevoir plus de détails sur la façon dont la Pologne entend mettre en œuvre les décisions récentes et je suis prête à soutenir la Pologne dans la mise en œuvre du droit européen », a-t-elle notamment déclaré après son entrevue avec le chef du gouvernement.
- Les autorités polonaises ont annoncé ce mardi 31 août le développement d’un grand projet d’infrastructures autour de la capitale Varsovie impliquant la construction de 1000 kilomètres de voies ferrées ainsi qu’un nouvel aéroport. Les travaux qui débuteront en 2023 devraient être achevés en 2027. Le nouvel aéroport devrait au départ être utilisé par 45 millions de personnes par an, la capacité devant pouvoir atteindre 100 millions de passagers par an à moyen terme. De leur côté, les riverains du site ont récemment manifesté leur opposition au projet, tandis que l’opposition considère ce projet de 10 milliards de zlotys (2,2 milliards d’euros) comme inutile dans la mesure où il y a déjà quatre aéroports proches de la capitale polonaise.
- Selon les premières estimation de l’Office central polonais de statistiques (GUS) l’inflation polonaise a atteint le taux de 5,4% en ce mois d’août par rapport l’année dernière. Il s’agit de la plus forte inflation depuis 20 ans. Selon les experts, cette forte inflation – due essentiellement à l’augmentation des prix des denrées alimentaires et des boissons non alcoolisées – pourrait même atteindre 5,6% d’ici la fin de l’année et devrait tourner autour de 4% pour l’année 2022.
- Selon deux études récentes citées ce mardi 31 août par le magazine conservateur Do Rzeczy, 52,3% des Polonais sont inquiets au sujet d’une éventuelle quatrième vague de la pandémie de coronavirus, contre 31,6% qui déclarent ne pas en avoir peur, tandis que 9,3% n’ont pas d’avis sur la question et que 6,8% n’y portent aucun intérêt. Il est intéressant de constater que c’est la tranche d’âge des 36-55 ans qui s’en inquiète le plus (60%), que les personnes ayant déjà reçu leurs deux doses de vaccins sont 65% à être inquiètes, contre 44,4% pour ceux qui n’ont encore reçu qu’une seule dose et 33% seulement pour les personnes non vaccinées. « Ceux qui ne se font pas vacciner ne se sentent généralement pas menacés par le phénomène pandémique lui-même », explique à ce sujet Krzysztof Zych, de l’institut UCE RESEARCH.
- Évoquant la rentrée scolaire à l’issue du conseil des ministres le 30 août, le président Andrzej Duda a indiqué que le gouvernement n’envisageait pas de nouveau confinement : « Il n’y a absolument aucun confinement […] Les enfants et les jeunes vont normalement à l’école, comme toujours […] les enfants ne sont pas censés participer aux cours avec des masques, mais uniquement dans les espaces communs ». Concernant ladite « quatrième vague », le chef de l’État considère que la Pologne est « en mesure d’augmenter le nombre de lits covid en deux, trois jours maximum. […] Dans les conditions actuelles, la vague pandémique imminente ne devrait pas être très élevée. On s’attend à ce que ce soit beaucoup plus calme ».
- Ce lundi 30 août, l’invité du Campus sur l’avenir de la Pologne, organisé par Rafał Trzaskowski à Olsztyn, était le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans, également commissaire européen à l’Action pour le climat. Évoquant les relations tendues entre Bruxelles et Varsovie, celui-ci a notamment déclaré : « L’Union européenne ne peut exister sans la Pologne. […] Peut-être qu’il est grand temps de ne pas transiger sur les valeurs fondamentales et les fondements, il n’y a pas de place pour la négociation. L’idée même de l’Union européenne est que les mêmes règles et règlements s’appliquent à tout le monde. Nous nous appuyons sur des textes et des lois, pas sur un pouvoir fort. Pour cela, nous avons besoin de tribunaux et de médias libres […] C’est vous les jeunes qui me donnez de l’espoir, c’est vous qui allez réparer la Pologne et la faire revenir sur le droit chemin […] Il y a un combat qui vous attend ».
- Ce mercredi 1er septembre, le ministre polonais de la Santé, Adam Niedzielski, a déclaré sur Polsat News que si l’évolution de la pandémie devait à nouveau rendre nécessaire des restrictions sanitaires, celles-ci ne concerneront pas les personnes vaccinées qui « ne doivent pas supporter le prix de l’irresponsabilité des autres ».
- La Pologne a commémoré ce 1er septembre le 82e anniversaire du début de la Seconde Guerre mondiale. Assistant aux cérémonies sur la presqu’île de Westerplatte près de Gdańsk (l’ancienne Dantzig) – où a eu lieu, du 1er au 7 septembre 1939, la première bataille de la campagne de Pologne –, le ministre polonais de la Défense, Mariusz Błaszczak, a déclaré : « Les Polonais n’ont pas abandonné, ils se sont battus pour une patrie libre. Il convient de souligner que les Polonais n’ont pas collaboré avec les Allemands. C’est très important ». De son côté, le président polonais Andrzej Duda prenait part aux commémorations dans la ville de Wieluń (voïvodie de Łódź) qui fut la cible, le 1er septembre 1939, du premier raid aérien allemand contre la Pologne. « C’était un matin semblable à celui d’aujourd’hui. Les pilotes allemands parlent dans leurs rapports de ciel couvert, de brouillard, de visibilité difficile. Il faisait nuit […] quand l’enfer s’est ouvert sur les habitants de Wieluń largement endormis. […] Les pilotes allemands se sont rappelés comment ils ont lancé des bombes sur la masse des gens. Pas sur l’armée, pas sur les installations militaires, pas sur les soldats, mais sur personnes rassemblées sur la place du Marché et dans les rues, sur l’hôpital, en premier lieu, sur lequel il y avait un énorme signe de la croix rouge. Ils ne pouvaient pas faire d’erreur. C’était un acte de terreur, ce n’était pas une guerre ordinaire […] Il s’agissait dès le départ d’une violation de toutes les règles de la guerre, qui étaient alors et sont toujours en vigueur […] Juste après l’hôpital, dans un deuxième temps, des églises, la synagogue ont été bombardées », a rappelé le président Duda dans son allocution.
- Bonne nouvelle pour les finances polonaises. Le ministère polonais des Finances a fait savoir ce mardi 31 août que les recettes totale de l’État polonais devraient atteindre 474 milliards de zlotys (105 milliards d’euros) d’ici la fin de l’année, soit 70 milliards de zlotys (16 milliards d’euros) de plus que prévu dans le budget. En conséquence, le déficit public polonais serait inférieur à 13 milliards de zlotys (3 milliards d’euros) pour l’année en cours, au lieu des 82 milliards de zlotys prévus initialement.
- Au vu de la crise migratoire à la frontière biélorusse et à la demande expresse du gouvernement, le président polonais Andrzej Duda a proclamé l’état d’urgence pour une durée de 30 jours dans les zones frontalières avec la Biélorussie.
- Deux milliardaires polonais, Zygmut Solorz et Michał Sołowow, ont annoncé ce jeudi 2 septembre leur intention de construire un réacteur nucléaire à Pątnów, près de Wieluń (voïvodie de Łódź). « Nous avons besoin d’une énergie bon marché et propre pour pouvoir nous développer […] L’atome est une source d’énergie propre et écologique et ce projet m’a uni à Michał Sołowow. Notre objectif commun – une Pologne propre et unie – vaut la peine d’être entrepris, et je suis convaincu que nous pouvons le faire ensemble », a ainsi déclaré Zygmunt Solorz.
- Le militant LGBT Bart Staszewski, connu pour avoir apposé des panneaux « Zones libres de LGBT » à l’entrée des villes ayant adopté une résolution contre l’idéologie LGBT, a attaqué un porte-parole du ministère des Affaires étrangères sur son homosexualité: « Si Łukasz Jasina, le nouveau porte-parole du ministère des Affaires étrangères, est effectivement gay, alors bien sûr, vous devriez en parler et le ridiculiser », a-t-il déclaré. Une manière un peu particulière, à vrai dire, de défendre les droits des homosexuels, comme de nombreuses personnalités polonaises l’ont fait remarquer.
- Dimanche 5 septembre, une manifestation contre la ségrégation sanitaire a été organisée par le parti Konfederacja à Toruń (voïvodie de Couïavie-Poméranie).
Slovaquie
- Les Slovaques sont très peu nombreux à s’être inscrits pour participer aux rencontres avec le pape réservées aux personnes « entièrement vaccinées » lors de la visite du souverain pontife en Slovaquie du 12 au 15 septembre. Le père Martin Kramara, porte-parole de l’épiscopat slovaque, a dû reconnaître que l’intérêt de la population était « plus faible que prévu », tandis que les évêques appellent les fidèles à s’inscrire.
Tchéquie
- Ce jeudi 2 septembre, le premier ministre tchèque Andrej Babiš a lancé sa campagne pour les élections législatives au château de Větruše dans la région d’Ústí nad Labem (dans le nord de la Bohême) et a présenté les grandes lignes de son programme, réaffirmant son hostilité à l’accueil de migrants : « Tant que je serai Premier ministre, nous n’accepterons jamais un seul migrant illégal », a-t-il déclaré. Ce premier évènement de la campagne du mouvement ANO a été troublé par l’arrivée impromptue du fils du premier ministre, Andrej Babiš Jr., qui a assez violemment interpellé son père en slovaque – la famille Babiš est d’origine slovaque –, l’accusant de s’être servi de lui dans l’affaire dite du Nid de Cigogne.
- Selon les données publiées par l’Office tchèque des statistiques, le salaire mensuel moyen en République tchèque a augmenté de 11,3 % en un an pour atteindre 38 275 CZK au deuxième trimestre 2021. Cela signifie que les salariés ont gagné en moyenne 3 893 CZK de plus par mois qu’il y a un an, soit 8,2% de pouvoir d’achat en plus, compte tenu de l’inflation. Il s’agit de la plus forte croissance des salaires depuis l’an 2000.
Roumanie
- Crise gouvernementale à Bucarest. La coalition de centre-droit composée des libéraux du PNL (Partidul Național Liberal) du premier ministre Florin Cîțu, du parti réformateur USR-PLUS (Uniunea Salvați România) et de Union démocrate magyare de Roumanie (Romániai Magyar Demokrata Szövetség, RMDSZ-UDMR) bat de l’aile et a été rompue ce vendredi 3 septembre par le départ de l’USR, qui a dénoncé l’accord de gouvernement, retiré tous ses ministres et annoncé le dépôt d’une motion de censure contre Florin Cîțu. La présente crise gouvernementale a été provoquée par le limogeage, par M. Cîțu, du ministre de la Justice Stelian Ion (USR-PLUS) sans consulter ses partenaires au préalable. Il avait déjà agi de manière semblable au mois d’avril dernier en limogeant le ministre de la Santé Vlad Voiculescu (également USR-PLUS). Selon les annonces de l’opposition, tant les nationalistes de l’Alliance pour l’unité des Roumains que les sociaux-démocrates du PSD devraient soutenir la motion de censure de l’USR-PLUS qui devrait ainsi arithmétiquement être adoptée.