– Draghi vilipende les États-nations européens qui refusent d’accepter de nouveaux contingents d’Afghans.
À la différence de l’Italie ou du Royaume-Uni, les dirigeants de ces pays (en Hongrie et ailleurs) ont choisi de défendre leurs peuples et leurs cultures. C’est une chose que Draghi veuille garder les clandestins que l’Italie décide de laisser entrer sur son territoire, mais il cherche en outre à imposer cet agenda aux autres (par exemple à la Hongrie, qui a décidé de ne pas en accepter), sous la forme d’une répartition dans l’ensemble de l’UE de ces mâles agressifs issus de cultures allogènes.
– Mario Draghi prétend que la « gestion » européenne de la crise afghane a démontré la déficience de l’UE en matière migratoire. « Unie par bien des principes, l’Europe est incapable de faire face à ce problème – talon d’Achille qui menace l’existence même du bloc » – a-t-il déclaré lors de sa rencontre avec Macron.
Draghi a beau répéter quotidiennement ses mantras européistes, il devra bien finir par comprendre qu’il n’a jamais existé aucune solidarité européenne en matière d’immigration de masse et de multiculturalisme … et qu’il n’en existera jamais.
Aussi bien Draghi que Macron – qui se voient tous deux remplacer Merkel à la tête du bloc – ont ressassé de vieux slogans sur la « gestion de crise », tout en critiquant les États-membres qui refusent d’accepter de nouveaux contingents d’afghans.
« L’Union européenne […] reste incapable de gérer les crises de ce genre […] certains pays ayant déjà annoncé qu’ils ne souhaitent pas recevoir d’afghans. Comment peuvent-ils faire ça ? » – a déclaré Draghi.
Ils le peuvent très facilement, en vertu de l’expérience accumulée. La Grèce et l’Autriche ont de bonnes raisons de ne plus vouloir d’afghans.
Draghi a aussi expliqué que son gouvernement (qui vient de recevoir des fonds importants de l’UE) a décidé de prélever sur les aides destinées à l’armée afghane 120 millions d’euros à destination du système d’accueil des réfugiés qui fuient l’Afghanistan.
Quant à la Ruée hors d’Afghanistan, il faudrait réfléchir aux répercussions à long terme avant d’ouvrir la porte. Ces afghans pourraient être secourus et hébergés dans des pays voisins du leur et partageant leur culture ; leur transfert en Europe est destiné à servir un tout autre agenda. Une écrasante majorité de la population afghane (99% d’après une étude Pew) croit à la sharia et s’identifie à une culture incompatible avec la culture européenne. Une fois que leur entrée sur le territoire aura été acceptée, il n’y aura plus de marche arrière possible (pas de reconductions), et les effectifs vont s’accroître de façon exponentielle.
Capituler sur le front des frontières externes a été la grande erreur de 2015. Par la suite, en outre, la réticence à procéder à de véritables reconductions pendant les six ans qui ont suivi n’a fait qu’exacerber la crise. Il ne fait aucun doute qu’il existe un certain nombre de véritables réfugiés qui ont besoin d’aide. Mais l’UE, en laissant tout le monde entrer et en faisant de l’asile politique une farce, a brouillé les délimitations séparant les immigrés clandestins (l’écrasante majorité) des véritables réfugiés. Et l’attitude de ces immigrés fraîchement débarqués sur le sol européen en provenance de cultures allogènes n’est pas vraiment faite non plus pour inspirer confiance et donner envie d’en accepter davantage.
Comme le plus gros de l’establishment européen, Draghi est un partisan zélé du multiculturalisme et de l’immigration de masse. Giorgia Meloni, incarnant la seule force patriotique de l’opposition italienne, a fait le bon choix en refusant de se laisser manipuler par la pensée unique bruxelloise.
Espérons que les Italiens sauront s’en souvenir la prochaine fois qu’ils seront appelés aux urnes.