Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

L’essentiel de l’actualité du 18 au 24 avril dans le V4

Temps de lecture : 10 minutes

V4

Forte inflation en Pologne et en Hongrie au cours de l’année 2021
Les derniers chiffres de l’Office central hongrois des statistiques viennent de confirmer que la Pologne et la Hongrie sont les deux pays de l’Union européenne ayant eu la plus forte inflation au cours de l’année 2021, soit 5%, tandis que trois autres pays d’Europe centrale (Estonie, Lituanie et Roumanie) ont eu une inflation de 4% au cours de l’année dernière. Dans le cas de la Hongrie, il s’est agi du plus fort taux d’inflation depuis 2007. Les produits dont les prix ont le plus augmenté en Hongrie en 2021 on été les carburants (+23%) et le tabac (+17,5%).

Hongrie

Forte baisse de la natalité en Hongrie depuis 2020
Les dernières statistiques du nombre des naissances indiquent une chute importante de la natalité en Hongrie au cours des deux dernières années. En effet, alors qu’il y avait eu respectivement 8105 et 7060 naissance en janvier et février 2020, il y en avait eu 6602 et 6068 en janvier/février 2021 et seulement 7365 et 6544 en janvier/février 2022 – soit une baisse moyenne de 4,37% et de 12,64% en 2021 et 2022 par rapport à l’année précédente.

Alertes à la bombe dans plusieurs centres commerciaux en Hongrie, en Serbie et en Croatie
Plusieurs centres commerciaux ainsi qu’un hôpital et une gare ont fait l’objet d’une alerte à la bombe envoyée par courrier électronique, ce mardi 19 avril, à Budapest ainsi que dans plusieurs autres villes de Hongrie. Selon un communiqué du quartier général de la police nationale, les autorités auraient « reçu des informations faisant état de menaces de danger public dans plusieurs endroits du pays. Les enquêteurs […] mènent des recherches […] sur les lieux. Aucun explosif ou engin explosif n’a été trouvé ». 
Deux jours plus tard, ce jeudi 21 avril, le Musée des Beaux-Arts de Budapest, la gare routière de Népliget (10e arrondissement de Budapest), ainsi que des centres commerciaux, tant à Budapest que dans le reste du pays (notamment à Szeged et à Győr) ont également fait l’objet de nouvelles alertes à la bombe.
Selon des informations publiées dans la presse hongroise, ces nombreuses alertes à la bombe pourraient être en relation avec la guerre en Ukraine. Au moins l’un des messages électroniques annonçant ces alertes contenant notamment la phrase suivante : « Il y a une bombe dans le bâtiment. Je ne peux pas vivre dans un pays qui parraine le terroriste Poutine et qui place le gaz bon marché avant la vie humaine » – une allusion directe à l’attitude du gouvernement hongrois vis-à-vis du refus de la Hongrie d’étendre les sanctions contre la Russie au domaine de l’énergie.
Par ailleurs, des faits similaires ont eu lieu le lundi 18 avril en Serbie, comme le rapportait le portail Szabad Magyar Szó, la police serbe estimant que ces alertes pourraient provenir d’Ukraine. Enfin, ce vendredi 22 avril, un centre commercial de Zagreb (Croatie) a également fait l’objet d’une alerte à la bombe.

L’armée de l’air hongroise achète 12  nouveaux avions d’entraînement et de reconnaissance
Le commissaire du gouvernement hongrois chargé du développement de la défense, Gáspár Maróth, a annoncé, ce mercredi 20 avril, que l’armée de l’air hongroise ferait bientôt l’acquisition de 12 avions d’entraînement et de reconnaissance de type L-39NG fabriqués par la firme tchèque Czech Aero Vodochody, une société rachetée en juillet 2021 par la compagnie hongroise HSC Aerojet Zrt, propriété de l’homme d’affaire hongrois Kristóf Szalay-Bobrovniczky, qui se trouve être l’époux de la porte-parole du gouvernement hongrois Alexandra Szentkirályi.

Le gouvernement hongrois veut pouvoir proclamer l’état d’urgence en cas de catastrophe humanitaire ou de guerre dans un État voisin
Le chef de cabinet du Premier ministre hongrois, Gergely Gulyás, a annoncé ce jeudi 21 avril que le gouvernement proposera prochainement une nouvelle modification de la constitution élargissant les raisons de proclamation de l’état d’urgence au cas de catastrophe humanitaire ou de guerre dans un État voisin de la Hongrie. Cette procédure avait dernièrement été utilisée dans le cas de l’épidémie de coronavirus.

La Hongrie dépasse le Portugal en terme de PIB/habitant
La Hongrie a encore progressé dans le classement du PIB/habitant au sein de l’Union européenne, passant de 74% de la moyenne de l’UE en 2020 à 76% en 2021 – dépassant au passage désormais le Portugal (74,1%) et devançant en outre la Roumanie (72,9%), la Lettonie (71,5%), la Croatie (70%), la Slovaquie (68%), la Grèce (64,8%) et la Bulgarie (55,4%). Parmi les pays d’Europe centrale se situant devant la Hongrie, on citera la République tchèque (91,5%), la Slovénie (90,1%), la Lituanie (88,3%), l’Estonie (87,4%) et la Pologne (76,9%).

À Rome, Viktor Orbán rencontre le pape… et Matteo Salvini
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a été reçu par le pape François pour une audience privée ce jeudi 21 avril au Vatican, une visite qui, selon le chef du gouvernement hongrois, s’inscrit « dans la logique de l’histoire hongroise » – la Hongrie étant majoritairement catholique depuis plus de 1000 ans. Après son entrevue avec le pape, sa première visite officielle à l’étranger depuis sa réélection, Viktor Orbán a également rencontré à Rome le chef de la Lega, Matteo Salvini.

Pologne

La Pologne se retire du contrat avec Pfizer
Invité de l’émission « Rozmowy Piasecki » sur la chaîne d’information TVN24, le ministre polonais de la Santé,  Adam Niedzielski, a annoncé ce mardi 19 avril que la Pologne avait fait joué la clause de force majeure pour se retirer du contrat liant les autorités du pays à BioNTech/Pfizer au sujet de la livraison de doses de vaccins contre le Covid.

Sérieux conflit social au sein de l’Agence polonaise des services de navigation aérienne
L’aéroport de Varsovie-Chopin, situé à Okęcie (7 km au sud-ouest de la capitale polonaise), a été contraints de suspendre les atterrissages et les décollages pendant un certain temps le 14 avril derniers en raison d’une grève d’avertissement de la part des contrôleurs aériens dont la profession traverse une grave crise actuellement en Pologne. En effet, en raison, d’une part, de l’épidémie de coronavirus et des restrictions sanitaires qu’elle a entraînées, et, d’autre part, de la restriction du trafic aérien est-ouest à cause de la guerre qui fait rage en Ukraine depuis le 24 février dernier, le trafic aérien au-dessus de la Pologne est actuellement réduit de moitié, ce qui entraîne une réduction équivalente des recettes provenant des droits de navigation payés par les compagnies aériennes, poussant l’Agence polonaise des services de navigation aérienne à imposer de fortes réductions de salaire aux contrôleurs aériens, ce que la plupart de ces derniers refusent, une majorité d’entre eux ayant même donné leur démission pour cette raison. Sur les 600 contrôleurs aériens actuellement dans l’ensemble de la Pologne, seuls 170 continueront à travailler dans cette fonction à partir du mois de mai. À l’aéroport de Varsovie-Chopin, ils ne seront plus que 36 (contre 216 actuellement).

La Pologne met en place des cités de conteneurs pour accueillir des réfugiés dans l’ouest de l’Ukraine
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a inauguré ce mardi 19 avril une cité provisoire bâtie en conteneurs pour y reloger des réfugiés venant de l’est de l’Ukraine à proximité de Léopol (Lviv), dans l’ouest du pays – comme l’a annoncé sur Twitter le chef de la chancellerie du chef du gouvernement polonais, Michał Dworczyk : « À l’initiative du gouvernement polonais, des cités-conteneurs pour les personnes déplacées sont en cours de construction. Elles abriteront des femmes et des enfants fuyant l’agression russe dans l’est de l’Ukraine. La première sera inaugurée […] par le Premier ministre Mateusz Morawiecki à Lviv ». 

Le démantèlement des monuments soviétiques se poursuit
Suite à l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe depuis plusieurs semaines, un certain nombre des 60 monuments soviétiques encore présents en Pologne ont fait l’objet de dégradations. Parallèlement, l’Institut polonais de la mémoire nationale a fait savoir qu’il continuait à démanteler peu à peu lesdits monuments. Ainsi, trois monuments rendant hommage à l’armée soviétique ont été démolis, ce mercredi 20 avril, à Siedlec et Międzybłocie (Grande-Pologne) ainsi qu’à Garncarsko (Basse-Silésie).

Forte progression de la production industrielle polonaise
Selon les chiffres publiés par l’Office central polonais des statistiques (GUS), la production industrielle polonaise a progressé de 17,3% entre mars 2021 et mars 2022, une tendance qui vient confirmer la progression de 17,6% enregistré entre février 2021 et février 2022. Selon des experts interrogés par le quotidien Rzeczpospolita, celle-ci pourrait se situer entre 12,1% et 16,5% en moyenne pour l’année 2022. Ce fort développement de la production industrielle polonaise est essentiellement dû à une augmentation sans précédent de la production dans le secteur de l’énergie et notamment la production d’électricité (+77,4% entre mars 2021 et mars 2022), mais aussi le secteur minier (+35,5%). 

Augmentation des salaires et du pouvoir d’achat en Pologne
Conséquence de la forte inflation, mais pas seulement, on observe une forte croissance des salaires en Pologne. Selon les chiffres publiés ce jeudi 21 avril par l’Office central polonais des statistiques, le salaire mensuel moyen dans le secteur privé a augmenté de 12,4% entre mars 2021 et mars 2022 (1,3% de plus que l’inflation sur la même période). Il s’agit de la plus forte augmentation depuis 2008. Par ailleurs, les salaires ont augmenté de 18% au cours du premier trimestre de 2022 dans le secteur des mines et carrières, et de 17,5% dans celui de l’hôtellerie-restauration.

Petit à petit, les réfugiées ukrainiennes arrivent sur le marché du travail polonais
Malgré le départ de quelques 150 000 Ukrainiens rentrés au pays pour participer à sa défense depuis le début de la guerre le 24 février dernier, le nombre de citoyens ukrainiens assurés sociaux en Pologne a été de 666 700 au mois de mars, soit une augmentation de 25 500 (+3,8%) par rapport au mois de février. Cette évolution s’explique par deux facteurs. Tout d’abord, la plupart des employeurs des Ukrainiens rentrés au pays pour rejoindre l’armée ne les ont pas licenciés pour autant, et donc ceux-ci ne sont pas non plus radiés de l’assurance sociale. Ils sont simplement considérés comme « en congés ». Ensuite, environ 25 000 femmes ukrainiennes (réfugiées depuis le 24 février) se sont ajoutées au nombre des assurés sociaux au courant du mois de mars. Si on considère que 900 000 femmes ukrainiennes ont reçu un numéro de sécurité sociale polonaise au cours des dernières semaines, on peut s’attendre à ce que le nombre des assurés sociaux augmente fortement dans les mois à venir.

Slovaquie 

L’ancien Premier ministre slovaque Robert Fico inculpé pour fondation d’une association criminelle
Coup de tonnerre en ce mercredi 20 avril en Slovaquie : Robert Kaliňák et Robert Fico (Smer-SD), respectivement ancien ministre de l’Intérieur et ancien Premier ministre de 2012 à 2018, ont été arrêtés par l’Agence nationale slovaque de lutte contre la criminalité (NAKA). On leur reproche d’avoir créé et dirigé une association criminelle, ainsi que d’avoir fauté par abus de pouvoir. Robert Fico accuse le gouvernement de vouloir se venger de lui du fait de sa dénonciation de la corruption de personnalités actuellement au gouvernement.

La Slovaquie étudie de nouveau la possibilité d’ouvrir ses propres mines d’uranium
Le pays a deux filons connus dans l’est, et alors que la Slovaquie dépend de l’uranium russe, le gouvernement étudie de nouveau la possibilité d’ouvrir des mines d’uranium. Toutefois, la population des alentours, conformément à la loi, doit se prononcer par référendum local sur ces ouvertures, ce qu’elle avait déjà rejeté en 2005. Les experts soulignent que même si la population se déclarait pour, ou que la loi était changé, il faudrait des années pour lancer une production viable pour soutenir les besoins du pays – à la condition que les filons s’avèrent suffisant pour cela.

La Slovaquie profiterait de l’entrée dans l’UE de l’Ukraine, selon un membre du cabinet du PM Heger
Selon Alexander Duleba, conseiller du Premier ministre Eduard Heger, l’est de la Slovaquie profiterait notoirement de l’entrée dans l’UE de l’Ukraine voisine. M. Duleba a également expliqué au Slovak Spectator que la présence du Premier ministre slovaque aux côtés de Madame von der Leyen n’était pas un hasard : cela était la conséquence d’un projet présenté à Versailles lors du sommet européen. Ce projet, explique-t-il, prévoit un plan pour l’Ukraine actuelle et de l’après-guerre, ainsi qu’une feuille de route pour permettre à l’Ukraine de rentrer dans l’UE dans cinq ans.

Tchéquie 

Les Tchèques aident massivement les organisations humanitaires en Ukraine
Selon une information publiée ce jeudi 21 avril sur la page Facebook de Prague Morning, le ministre tchèque de la Santé, Vlastimil Válek, aurait indiqué que les citoyens tchèques avaient effectué des dons pour plus de trois milliards de couronnes (123 millions d’euros) à destination d’organisations humanitaires en Ukraine depuis le début de l’agression russe contre ce pays, plaçant ainsi la République tchèque au troisième rang de cette aide, derrière le Royaume-Uni et les Pays-Bas, mais devant les États-Unis. 

Des entreprises tchèques vont réparer des chars T-64 ukrainiens
Le ministère tchèque de la Défense a annoncé, ce mardi 19 avril, qu’un premier contrat venait d’être signé en vertu duquel des entreprises tchèques procéderont à la réparation de chars ukrainiens de type T-64 dont certains ont été endommagés lors de combats dans le cadre de la présente guerre russo-ukrainienne. Cette assistance technique pourra également être étendue à d’autres véhicules blindés dans un proche avenir : « La République tchèque a été le premier pays partenaire que la partie ukrainienne a officiellement approché avec une demande de coopération mutuelle entre les entreprises tchèques et ukrainiennes dans la réparation d’équipements terrestres qui doivent être rendus opérationnels ou qui ont été endommagés pendant les combats », a ainsi déclaré le ministre tchèque de la Défense, Jana Černochová.

Visite du ministre tchèque de la Défense aux États-Unis
En visite aux États-Unis, où elle a été reçue par le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, au Pentagone ce jeudi 21 avril, le ministre tchèque de la Défense, Jana Černochová, a tenu à « confirmer officiellement l’intention tchèque de signer l’Accord de coopération en matière de défense, qui renforcera notre position en tant que bon allié des États-Unis ». L’accord envisagé n’inclura pas – au moins dans un premier temps – l’établissement d’une base militaire américaine en République tchèque, alors que Mme Černochová en avait précédemment exprimé le souhait.

Biélorussie

Les écoles polonaises en Biélorussie, c’est fini
Actuellement, en Biélorussie, les enfants de la minorité polonaise – un habitant sur quatre dans la région de Hrodna (Grodno en russe) – peuvent encore fréquenter deux établissements scolaires publics, où les cours sont dispensés en polonais : l’une de ces écoles se situent à Hrodna, la capitale du district de même nom, la seconde à Vawkavysk (Volkovysk), à 80 km de là. Pour ces enfants, c’est désormais la dernière année scolaire en polonais. À partir de la prochaine rentrée, ces deux écoles enseigneront en russe ou biélorusse.

La majorité des Biélorusses souhaitent rester en dehors de la guerre russo-ukrainienne
Selon une enquête menée par le Belarusian Analytical Workroom – un institut basé à Varsovie – dans la seconde moitié du mois de mars et publié par Rzeczpospolita le 14 avril, 85% des Biélorusses sont opposés à un éventuel engagement de leur armée dans la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine, tandis que plus de 60% d’entre eux désapprouvent la décision du président Loukachenko d’autoriser l’armée russe à opérer contre Kiev à partir du territoire biélorusse. 42% des Biélorusses approuvent « l’opération militaire spéciale » menée par l’armée russe contre Kiev, tandis que 50% désapprouvent cette agression. De plus, la majorité des Biélorusses souhaitent que leur pays n’appartiennent à aucune alliance militaire, tandis que moins d’un tiers de la population est favorable à l’alliance actuelle avec la Russie. Par ailleurs, ils sont partagés sur la question de la présence de troupes russes en Biélorussie (45% sont pour, 46% sont contre). Enfin 52% des Biélorusses approuvent la reconnaissance par Moscou de « l’indépendance » des républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk et 40% (contre 44%) seraient favorables à ce que Minsk en fasse de même.

Moldavie 

Les lettres-symboles « V» et « Z » ainsi que le ruban de Saint-Georges interdit en Moldavie
La présidente moldave, Maia Sandu, a signé ce mercredi 20 avril, un amendement législatif interdisant l’usage en Moldavie des symboles « V » et « Z », ainsi que du ruban de Saint-Georges – largement utilisés par les forces russes participant à la présente guerre contre l’Ukraine : « L’utilisation abusive […] de la victoire de 1945 pour faire de la propagande en faveur de l’agression militaire contre l’Ukraine est une insulte à la mémoire de nos parents et grands-parents qui ont donné leur vie pour vivre en paix », a-t-elle expliqué. On notera que la Lituanie et la Lettonie ont récemment pris des mesures similaires, tandis que l’Allemagne l’envisage également.

Slovénie

Victoire du Mouvement pour la Liberté de Robert Golob aux législatives slovènes
Les électeurs slovènes ont voté, ce dimanche 24 avril, pour renouveler leur assemblée nationale. Ces élections ont essentiellement été marquées par l’émergence du Mouvement pour la Liberté (Gibanje Svoboda, GS) de Robert Golob, présent pour la première fois à des législatives, qui obtient 34,5% des voix et 41 sièges (sur 90), et sera ainsi en charge de former un gouvernement en s’alliant avec un des partis de gauche.

La Slovénie va elle aussi fournir des chars T-72 à l’Ukraine
Selon une information diffusée ce jeudi 21 avril par le média polonais Do Rzeczy, la Slovénie aurait décidé de livrer des chars de type T-72 à l’Ukraine, tandis qu’elle ferait l’acquisition de véhicules de combats et de transport de troupe en provenance d’Allemagne.