Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

Hongrie : une loi pour protéger la souveraineté

Temps de lecture : 2 minutes

Hongrie – Le président du groupe parlementaire du Fidesz, Máté Kocsis, a déposé devant le parlement hongrois, mardi 21 novembre, deux propositions de lois, l’une portant sur la protection de la souveraineté nationale et l’autre visant à établir un Office pour la protection de la souveraineté.

Le chef de file des députés orbanistes s’en expliqué en ces termes par le biais d’une déclaration publiée sur Facebook : « Tout le monde sait qu’en 2022, on a voulu influencer de l’extérieur les élections législatives en Hongrie.

Des politiciens de gauche ont contourné la loi en acceptant de l’argent d’organisations étrangères et en l’utilisant pour accéder au pouvoir. 

Cela a mis en danger la souveraineté de notre pays, mais cela n’aurait pas pu avoir de conséquences graves [pour eux] en raison des règles actuelles.

Pour éviter que cela ne se reproduise, nous avons créé une loi pour protéger notre souveraineté.

La nouvelle loi supprime la possibilité de truquer les élections, et les conséquences de l’utilisation d’argent étranger dans une campagne peuvent aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement. 

Un organisme public indépendant, l’Office pour la protection de la souveraineté, sera mis en place pour enquêter sur les tentatives d’influencer les élections à l’étranger et les rendre publiques. 

Nous défendrons la souveraineté de la Hongrie par tous les moyens ! »

Le message a le mérite d’être clair vis-à-vis de ceux qui seraient tentés de faire comme Péter Márki-Zay dont la campagne de 2022 a été financée par des fonds américains.

On constatera que cette nouvelle législation hongroise correspondra aux articles L. 52-8 et L. 113-1 du code électoral français qui prévoient également une peine de trois ans de prison pour financement électoral depuis l’étranger, tandis que la législation allemande (§25 de la loi sur le financement des partis) interdit aussi le financement massif depuis l’étranger.

En parallèle, le gouvernement lance une consultation nationale sur le sujet. Nos collègues de TV Libertés ont traité le sujet ici :