Autriche – Le ministre de l’Intérieur Wolfgang Sobotka, de la coalition SPÖ-ÖVP, le Parti social-démocrate d’Autriche et le Parti populaire autrichien, a déclaré mercredi 7 septembre, que la Hongrie devait reprendre les migrants qu’elle a envoyés à l’Autriche après qu’ils aient traversé la frontière. Une déclaration qui survient moins d’un mois avant l’élection présidentielle en Autriche, le 2 octobre, alors que le candidat contre l’immigration massive du Parti de la liberté (FPÖ) Norbert Hofer, selon les sondages, est donné vainqueur.
Sobotka menace maintenant de poursuivre la Hongrie, à propos des migrants qu’elle laisse passer en Autriche. Selon les lois européennes, les migrants sont censés rester dans le premier pays de l’UE qu’ils atteignent, pour la partie administrative. Mais il semble que les migrants soient arrivés dans d’autres Etats de l’UE en premier. « La Hongrie ne peut pas et ne prendra pas la responsabilité et ni ne subira les conséquences de la conduite irresponsable des autres Etats membres – Autriche, Allemagne – qui suggéraient expressément d’ignorer les règles, ou pour d’autres Etats – Grèce – qui ont négligé de faire leur travail, » a déclaré le porte-parole du gouvernement hongrois. Si l’Allemagne et l’Autriche ont d’abord accueilli un grand nombre de migrants, cette année l’Autriche a commencé à durcir ses règles d’asile et introduit une limite annuelle sur le nombre de demandes d’asile qu’elle accepte.
Ces décisions ont été prises après que le Parti de la liberté (FPÖ) ait été donné en première position dans les sondages d’opinion. 38 pour cent des Autrichiens pensent qu’il va gagner les élections, par rapport à Alexander Van der Bellen (Les Verts) qui a atteint 34 pour cent de soutien. Ceci est en grande partie en raison des questions de sécurité, qui préoccupe les Autrichiens, des demandeurs d’asile et de l’intégration des musulmans, qui sont les thèmes de la campagne de Hofer.