Tchéquie – Lors du sommet des Nations unies pour les réfugiées et les migrants qui s’est tenu lundi 20 septembre à New York, le ministre des Affaires étrangères tchèque Lubomír Zaorálek a déclaré que la priorité concernant la crise migratoire doit être de garantir dans les pays en guerre ou dans une situation économique difficiles des conditions de vie dignes de ce nom à leurs habitants afin de les dissuader de partir ailleurs.
« Compte tenu de la taille de la vague de migration, nous devons nous efforcer de faire en sorte que ces gens ne quittent pas leurs pays d’origine. Cela signifie qu’il convient de veiller à ce que ceux-ci soient bien gouvernés. Avec la corruption et les conflits, cette mauvaise gouvernance est la principale raison des fuites massives. C’est pourquoi nous devons nous concentrer en priorité sur la stabilisation politique de ces pays et sur l’aide aux populations qui restent sur place. Ceci dit, même si on parle beaucoup des droits à la protection des migrants, il ne faut non plus oublier la sécurité des populations qui vivent dans les pays dits de transit ou dans les pays de résidence des migrants. Aujourd’hui, il apparaît clairement que lorsqu’ils sont très nombreux, les migrants peuvent constituer une menace pour la stabilité et la sécurité des pays dans lesquels ils s’installent. On en arrive alors à une situation où l’Europe, qui s’est efforcée de propager dans le monde les principes de bonne gouvernance, de démocratie et de liberté, peut devenir elle-même incapable de protéger ces valeurs. »