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La Pologne a le droit moral de dire « non » aux migrants

Temps de lecture : 2 minutes

Pologne – Le puissant chef du parti au pouvoir (PiS), véritable éminence grise du gouvernement conservateur Jarosław Kaczyński, a déclaré que la Pologne avait le droit moral de dire «non» aux migrants, puisque le pays n’a pas, contrairement à d’autres pays occidentaux, exploité les pays et les forces vives des pays d’origine des migrants.

Le parti conservateur polonais PiS (Droit et Justice) veut soutenir encore plus les familles polonaises et motiver la construction de maisons neuves, a déclaré Jarosław Kaczyński en tant que président du parti lors du 5ème congrès du PiS.

L’homme fort de la Pologne, qui est souvent considéré comme le véritable chef du gouvernement actuel, a rappelé que la politique étrangère de la Pologne repose encore sur deux piliers : l’OTAN et l’Union européenne.

Le chef de parti conservateur a également souligné les succès du gouvernement et du parti pour diversifier les approvisionnements énergétiques. La Pologne est sur le point de signer l’accord pour le Baltic Pipe, qui apportera du gaz de Norvège, le terminal GNL de Świnoujście étant prêt.

La Pologne a le droit de dire «non» aux migrants

Une fois de plus, Kaczyński a déclaré son opposition à l’acceptation de clandestins en Pologne, en particulier à travers le projet de quotas de distribution.

« Nous n’avons pas exploité les pays d’origine de ces réfugiés venant en Europe, nous n’avons pas utilisé leur force de travail et, pour finir, nous ne les avons pas invités en Europe. Nous avons le droit moral absolu de dire« non », » a déclaré Kaczyński durant son discours au Congrès, diffusé à la télévision.

« Le fait que nous les apprécions (les fonds européens), ne signifie pas que nous avons perdu le droit à diverses évaluations, y compris celles concernant le contexte historique », a déclaré Kaczyński, ajoutant que la Pologne n’a jamais reçu de compensation pour les pertes subies pendant la seconde Guerre mondiale.

Jarosław Kaczyński a conclu en expliquant la nécessité de réduire la part des capitaux étrangers dans le secteur des médias.