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C’était un 14 juin : naissance de Marie-Thérèse de Saint-Joseph (1885-1946)

Temps de lecture : 2 minutes

Pologne – Marie-Thérèse de Saint-Joseph ou Teresa Janina Kierocińska pour l’état-civil est née le 14 juin 1885 dans la ville de Wieluń (voïvodie de Łódź) en Pologne. Ses parents, Antoni Kierocińska et Antonina Głowienkowskiej, dont elle est la septième enfant, étaient des patriotes polonais. Déjà sa petite enfance fut marquée par la grâce divine ; muette jusqu’à l’âge de trois ans elle prononça ses premiers mots après un pèlerinage à Jasna Góra et le premier mot qu’elle dit alors fut le nom du Christ : « Jésus ».

Besoin de consacrer sa vie à Dieu

Dès sa première communion, la jeune fille ressentit le besoin de consacrer sa vie à Dieu et d’entrer au couvent et voulut en faire de la sorte après l’obtention du baccalauréat, mais sa famille – essentiellement son père – n’y était pas favorable et alla la chercher plusieurs fois dans des couvents et autres institutions religieuses pour la ramener chez eux, tandis qu’elle refusait tous les prétendants au mariage qu’on lui présentait et se contenta alors de se consacrer à l’éducation des enfants de son frère veuf.

Congrégation des carmélites de l’Enfant-Jésus

Lors d’un pèlerinage à Czerna en 1909, elle fit la connaissance du père carmélite Anzelm Gadek qui devint son confesseur, entra dans cet ordre et adopta le nom de Thérèse, mais ce n’est qu’après la mort de son père que sa mère consentit à ce qu’elle aille vivre au couvent. Elle fonda alors à Cracovie avec le père Gadek la congrégation des carmélites de l’Enfant-Jésus qui se consacra essentiellement à l’éducation des enfants et dont elle fut la première mère supérieure. Une première dépendance en fut fondée en 1922 à Sosnowiec.

Juste parmi les nations

Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle cacha de nombreuses jeunes filles au sein du couvent pour les protéger du travail obligatoire en Allemagne. Elles aida des réfugiés, fonda un orphelinat et s’engagea en secret en faveur des prisonniers du camp d’Auschwitz, réussissant aussi à cacher des enfants juifs pour qu’ils ne soient pas déportés, et les sauvant de la sorte. Elle fut reconnue comme « Juste parmi les nations » le 11 mai 1993 par l’Institut du Souvenir des Martyrs et des Héros de l’Holocauste de Yad Vashem.