Hongrie
- Le premier ministre hongrois Viktor Orbán a procédé aujourd’hui à l’inauguration de la Faculté des forces de l’ordre de l’Université nationale d’administration publique (NKE), au cours de laquelle 102 étudiants ont prêté serment à la Sainte-Couronne et aux drapeaux. Dans son allocation à cette occasion, le chef du gouvernement a évoqué la vague de désordres et de violences qui se propage dans de nombreux pays occidentaux : « Nous, les Hongrois, sommes des ceintures noires de la gestion, peu importe les turbulences autour de nous, nous savons garder notre esprit en ordre, la force ne quitte pas nos bras, ni la loyauté nos cœurs. […] Vous pouvez être sûrs que nous ne laisserons jamais nos uniformes seuls […] risquer leur peau pour notre sécurité et la paix de nos foyers. […] Nous aimons un monde où règne l’ordre, où le bon sens prévaut, où la loi protège les innocents et non les criminels, où nous nous protégeons contre la migration, où les ressources sont investies dans l’avenir des familles et des enfants », a-t-il déclaré et s’adressant directement aux forces de l’ordre il résuma ainsi ses propos : « La Hongrie est derrière vous ».
Pologne
- Le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a eu aujourd’hui une conversation téléphonique avec son homologue britannique Boris Johnson. « Nous avons parlé des relations bilatérales de nos pays, de la sécurité internationale, ainsi que de la situation des Polonais en Grande-Bretagne […] J’ai parlé au Premier ministre Johnson de l’introduction d’un bouclier anti-crise représentant environ 15% du PIB. J’ai souligné qu’à partir de la crise provoquée par la pandémie, la Pologne prévoit de se concentrer sur les secteurs innovants de l’économie ainsi que sur les investissements. Nous avons convenu que c’était la meilleure façon de revenir à la croissance économique », a communiqué le chef du gouvernement sur son compte Facebook.
- Environ 150 militants LGBT ont pris part ce samedi en fin d’après-midi à une manifestation sur la place Piłsudski à Varsovie durant laquelle ils se sont allongés sur le sol pendant une vingtaine de minutes pour former un arc-en-ciel. Ils entendaient ainsi protester contre « l’avalanche de haine » dont les homosexuels seraient actuellement l’objet en Pologne.
Tchéquie/Slovaquie
- La Tchéquie et la Slovaquie ont commémoré aujourd’hui l’exécution par pendaison il y a 70 ans de Milada Horáková, Jan Buchal, Oldřich Pecl et Záviš Kalandra, condamnés à mort et exécutés à l’époque pour des raisons politiques dictées par le parti communiste tchécoslovaque. À Bratislava, le président slovaque Zuzana Čaputová a déposé une gerbe au monument des victimes du communisme situé dans la vieille ville. « Milana Horáková était une personnalité exceptionnelle. C’était une femme, une mère, une avocate et une combattante pour les valeurs en lesquelles elle faisait confiance. […] C’était une personnalité qui nous a montré que pour les valeurs auxquelles elle croyait, elle était prête à sacrifier énormément, même sa propre vie », a-t-elle déclaré.
Autriche
- Le 10ème arrondissement de Vienne (Favoriten) est depuis plusieurs jours le théâtre de manifestations kurdes d’extrême-gauche donnant lieu à chaque fois à des affrontements violents avec des militants turcs du mouvement nationaliste des Loups gris ainsi qu’avec la police autrichienne chargée de maintenir l’ordre dans ce qu’on appelle par euphémisme un « quartier difficile » et où ce trouve un squat (Ernst-Kirchweger-Haus, EKH) occupé depuis de nombreuses années par diverses organisations d’extrême-gauche. Le fait que la première adjointe au maire de Vienne, Birgit Hebein (Verts), ait participé à au moins une de ces manifestations kurdes d’extrême-gauche, a suscité des critiques notamment de la part du FPÖ qui dénonce une situation provoqué par la politique d’immigration poursuivie par de nombreux gouvernements autrichiens depuis les années 1980. Le leader du FPÖ viennois a exhorté le ministre de l’intérieur à interdire ces manifestations.