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L’opposition polonaise veut décriminaliser l’aide à l’avortement

S4C.news (Stand For Christians) est un site d'information en anglais, rattaché au tout-en-ligne chrétien et conservateur vasarnap.hu, dépendant en partie du gouvernement hongrois. Site spécialisé sur la défense des Chrétiens à travers le monde, S4C s'efforce de mettre en avant la persécution des Chrétiens, mais aussi les succès des groupes d'influence et gouvernements actifs dans la défense du christianisme.

Temps de lecture : 2 minutes

Pologne – Les députés de gauche (Lewica, La Gauche) et les libéraux de la Coalition civique (KO) se réuniront vendredi pour discuter de solutions juridiques en lien avec le récent arrêt de la Cour constitutionnelle sur l’avortement. Le sujet principal des discussions est la dépénalisation de l’aide à l’avortement. « Grâce à cette loi, personne n’aura à craindre l’emprisonnement pour avoir voulu aider les femmes, (…) afin que cette décision [de tuer l’enfant in utero] puisse appartenir au médecin (…) et surtout, bien sûr, aux femmes, » a déclaré Magdalena Biejat, députée de gauche lors d’une conférence de presse.

La réunion sera suivie par une délégation du club de la Coalition Civique. « Il est nécessaire de discuter des questions liées à ce qui se passe en Pologne dans tous les domaines. Nous allons donc participer à cette réunion et nous attendons la même chose en retour lorsque nous organiserons une telle réunion nous-mêmes, » a expliqué le chef du club KO Cezary Tomczyk. Le parti agraire centriste PSL pourrait également participer à la réunion. « Nous sommes intéressés par la résolution du conflit sur l’avortement, qui a été déclenché par le parti au pouvoir, » a déclaré le porte-parole du parti Miłosz Motyka.

En revanche, les membres de la coalition au pouvoir, Droite unie (PiS, Pologne Solidaire et Accord) ont fait savoir qu’il ne participeraient pas a cette réunion. De son côté, le directeur du bureau de presse des nationalistes de la Confédération, Tomasz Grabarczyk, a informé que « pour le moment, la Confédération n’a pas encore pris de décision quant à sa participation à une telle réunion (…) Cette question va être discutée dans le groupe du Conseil des dirigeants de la Confédération, a-t-il indiqué.

Les manifestations reprennent

L’interdiction récente des avortements eugéniques a provoqué une nouvelle vague de protestations en Pologne. Comme c’était déjà le cas fin octobre, certains manifestants pro-avortement ont fait preuve d’un comportement violent. Des affrontements ont eu lieu entre les manifestants et la police. Plusieurs affiches représentant des enfants dans un utérus en forme de cœur (faisant la promotion de soins palliatifs périnataux, voir illustration de l’article) ont également été sauvagement vandalisées.

Le gouvernement polonais a publié une décision de la Cour constitutionnelle dans laquelle la clause de la loi polonaise autorisant l’avortement en raison du handicap du fœtus a été jugée inconstitutionnelle. Cela signifie qu’il n’est plus possible en Pologne d’interrompre une grossesse (jusqu’à la 24e semaine) lorsque « les examens prénataux ou d’autres données médicales indiquent une forte probabilité d’invalidité grave et irréversible du fœtus ou d’une maladie incurable menaçant sa vie ». Cette condition était l’une des trois qui permettaient un avortement. Les deux autres conditions toujours en vigueur concernent les cas où la grossesse est le résultat d’un viol ou d’un inceste (avortement autorisé jusqu’à la 12e semaine de grossesse) ou lorsque la grossesse met en danger la vie ou la santé de la mère (sans délai limite).

Une affiche de promotion des centres d’aide aux soins palliatifs périnataux vandalisée en Pologne, janvier 2021. Photo : Radio Szczecin.pl

Via S4C. news