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L’essentiel de l’actualité du 1er au 7 mars dans le V4

Temps de lecture : 10 minutes

Hongrie

  • Ce vendredi 5 mars, le premier ministre hongrois Viktor Orbán a également annoncé un renforcement drastique des mesures anti-Covid en Hongrie. L’ensemble des commerces considérés comme non essentiels devront fermer du 8 au 22 mars, les maternelles et les écoles primaires seront fermées du 8 mars au 7 avril, tandis que le couvre-feu nocturne restera en vigueur, que le port du masque obligatoire à l’extérieur sera généralisé et qu’une distance de sécurité de 1m50 est recommandée entre les personnes. Les contrôles ont également été renforcés au frontières.
  • Selon un décret gouvernemental publié le 27 février, le futur passeport vaccinal hongrois ne mentionnera pas le type du vaccin utilisé alors que cela était prévu précédemment. La raison pourrait en être le fait que certains pays de l’Union européenne – comme la Pologne – ne reconnaîtraient que les vaccins homologués par l’Agence européenne des médicaments, soit actuellement BioNTech, AstraZeneca et Moderna, tandis que la Hongrie utilise déjà les vaccins russe et chinois. Cette décision du gouvernement est vivement critiquée par l’opposition : « La plupart des pays européens conviennent qu’ils n’accepteraient que les vaccins homologués par l’Agence européenne des médicaments, et les Hongrois voyageant à l’étranger pour affaires seraient soumis à des restrictions », a ainsi expliqué l’eurodéputé István Újhelyi (MSZP) tandis que l’eurodéputé indépendant libéral Ákos Hadházy, lui-même vétérinaire, rappelait que « même le document de vaccination d’un chien contient le type de vaccin utilisé ».
  • Sur les quelques 110 000 agents de la Santé publique hongroise, environ 5% – soit quelque 5 500 – n’ont pas accepté de signer le nouveau contrat que leur impose la Direction générale nationale des hôpitaux (OKFŐ) conformément à la nouvelle loi statutaire. En conséquence, ils ont perdu leur statut de fonctionnaires. Selon le directeur général de l’OKFŐ, Zoltán Jene, il n’y aura cependant « pas de licenciements massifs […] Une garantie totale peut être donnée » que les soins de santé continueront à être fournis.
  • Le maire de la commune de Zamárdi (sur la rive sud du lac Balaton), où le festival Balaton Sound doit se dérouler au mois de juin, a déclaré ce lundi 1er mars que, selon les directives gouvernementales, seules les personnes vaccinées contre le coronavirus pourront y participer. Ces mêmes mesures concerneront également le Strand Festival. De son côté, le directeur général du festival de Sziget, Tamás Kádár, a estimé que  « rendre le certificat de vaccination obligatoire [n’était] pas une solution viable ».
  • Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a annoncé ce mercredi 3 mars sur Facebook que le gouvernement allait participer à hauteur de 274 millions de forints (750 000 euros) aux investissements de la société ACPS Automotive à Kecskemét d’une valeur globale de 832 millions de forints (2,26 millions d’euros), ce qui permettra d’y créer 1 000 emplois.
  • Le réseau social Facebook a annoncé ce mardi 2 mars le lancement de son programme de « vérification des faits » en Hongrie, ce qui sera effectué dans le pays par un collaborateur hongrois de l’Agence France Presse (AFP). En fonction de son estimation de l’information diffusée, les contenus pourront le cas échéant être supprimés ou qualifiés de faux ou trompeurs. Cette fonction de surveillance de Facebook existait déjà en Slovaquie, en Tchéquie, en Pologne et en Roumanie.
  • Le cabinet du premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a annoncé ce mardi 2 mars, que les commerces situés dans des communes de moins de 2 000 habitants pourront recevoir une subvention de fonctionnement destinés à soutenir les magasins de proximité.
  • Suite au départ des députés du Fidesz du groupe du Parti populaire européen (PPE) ce mardi 2 mars, le co-président de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) et porte-parole du groupe Identité et Démocratie (ID) au Parlement européen, Jörg Meuthen, a déclaré que les élus du Fidesz seraient les bienvenus au sein de son groupe auquel appartiennent outre les onze députés de l’AfD, notamment 28 élus de la Ligue du Nord italienne, 23 députés du Rassemblement national (RN), trois élus du FPÖ autrichien et trois élus du Vlaams Belang flamand.
  • Selon les chiffres de février publiés ce mercredi 3 mars, 302 200 personnes sont actuellement au chômage en Hongrie, soit 1,2% de plus qu’au mois de janvier. 28,5% de ces chômeurs le sont depuis plus d’un an tandis que 25,5% ont plus de 55 ans et 31,5% n’ont aucune qualification.
  • En raison de la situation épidémiologique, le cardinal d’Esztergom, Péter Erdő, a ordonné ce vendredi 5 mars la suspension de toutes les messes publiques dans l’archidiocèse d’Esztergom-Budapest à partir du 8 mars.
  • L’archiduc Georg de Habsbourg-Lorraine, descendant direct des empereurs d’Autriche et des ducs de Lorraine, petit-fils du dernier empereur austro-hongrois Charles Ier et fils d’Otto de Habsbourg-Lorraine, est depuis ce vendredi 5 mars ambassadeur de Hongrie à Paris.
  • Le parti nationaliste hongrois Mi Hazánk a annoncé ce lundi 1er mars que son président, László Toroczkai, maire de la commune d’Ásotthalom, près de Szeged, sera son candidat au poste de premier ministre lors des élections législatives de 2022 face à Viktor Orbán et au candidat de la gauche unie non encore désigné. Dans un communiqué, le parti a déclaré que « Le règne des libéraux de gauche [signifierait] le jeûne de la Hongrie, [tandis que] celui de Fidesz est la mort lente de la Hongrie », renvoyant dos à dos le gouvernement national-conservateur et l’opposition socialo-libérale.

Pologne

  • La Pologne a célébré ce lundi 1er mars la Journée nationale du souvenir des soldats « maudits », une journée du souvenir instituée en 2011 par le Sejm pour rendre annuellement hommage « aux héros de la clandestinité anticommuniste qui, en défense de l’existence indépendante de l’État polonais, luttent pour le droit à l’autodétermination et la mise en œuvre des aspirations démocratiques de la société polonaise, les armes à la main, ils ont résisté à l’agression soviétique et à la force du régime communiste ». La date du 1er mars a été choisie pour honorer la mémoire de Łukasz Ciepliński, Mieczysław Kawalec, Józef Batory, Adam Lazarowicz, Franciszek Błażej, Karol Chmiel et Józef Rzepka, exécutés le 1er mars 1951 à la prison de Mokotów (à Varsovie). Selon les historiens, plus de 20 000 combattants polonais ont continué à se battre – après la fin de la Seconde Guerre mondiale – contre l’occupation soviétique de la Pologne. Cette commémoration n’est cependant pas du goût des autorités biélorusses qui, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, ont condamné « résolument [ces] projets de commémoration [qui] constituent une insulte ouvertement cynique contre la mémoire des victimes des soldats endurants et renforcent l’héroïsation du nazisme », évoquant des massacres ayant eu lieu en 1946 dans des villages biélorusses situés dans l’est de la Pologne, des faits que l’Institut polonais de la mémoire nationale (IPN) a qualifié de génocide.
  • De son côté – peut-être une réponse du berger à la bergère dans le contexte des relations complexes entre Polonais et Biélorusses –, le président biélorusse Alexander Lukachenko a proposé que le 17 septembre ou le 14 novembre soit proclamé fête nationale en souvenir, autrement dit, soit le jour de l’attaque soviétique contre la Pologne (17 septembre 1939), soit celui de l’annexion (version polonaise) de l’est de la Pologne ou de la réunification (version biélorusse) de la Biélorussie occidentale à la République socialiste soviétique de Biélorussie (14 novembre 1939).
  • Selon un sondage IBRiS publié ce lundi 1er mars par Rzeczpospolita, 20% des Polonais considèrent que la réglementation de l’avortement ne devrait pas être libéralisée, tandis que 26% d’entre eux souhaitent autoriser l’avortement jusqu’à 12 semaines « dans des cas particuliers, après consultation d’un médecin et d’un psychologue ».
  • Dans le cadre du plan de relance de l’économie polonaise, le gouvernement a annoncé ce lundi 1er mars la construction prochaine d’une usine destinée à produire des vaccins contre le coronavirus, permettant de faire face à de futures crises sanitaires. « Nous avons vu le piège dans lequel presque toute l’Europe s’est trouvée en raison de l’externalisation de la production de médicaments et de dispositifs médicaux vers les pays asiatiques », a déclaré Mateusz Morawiecki à cette occasion. « Nous ne pouvons pas répéter cette erreur à l’avenir. »
  • Le quotidien espagnol El País a annoncé le 28 février que le musée de Pontevedra (Galice) restituera à la Pologne deux tableaux y ayant été dérobés pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit de deux œuvres du peintre flamand Dieric Bouts datant du XVème siècle qui appartenaient autrefois à la famille Czartoryski ayant dû fuir la Pologne en 1939.
  • Le président polonais Andrzej Duda s’est entretenu ce lundi 1er mars avec son homologue chinois Xi Jinping au sujet de l’acquisition éventuelle par la Pologne du vaccin anti-Covid de la compagnie chinoise Sinopharm – un vaccin déjà utilisé par la Hongrie – tandis que la Pologne enregistrait des retards de livraison de la part d’AstraZeneca et Pfizer.
  • Ce mardi 2 mars, le tribunal de Płock (Mazovie) a relaxé trois militantes LGBT qui comparaissaient pour avoir produit et diffusé des images de la Vierge Marie et de Jésus auréolé du drapeau arc-en-ciel, symbole de l’homosexualisme militant. Le tribunal les a reconnues non coupables du délit d’atteinte aux sentiments religieux. « Les militantes n’avaient pas l’intention d’insulter les sentiments religieux », a ainsi estimé le juge.
  • Les forces armées polonaises ont annoncé le 23 février le prochain déploiement opérationnel du drone kamikaze Warmate, produit par la société polonaise WB Electronics et destiné à assister des unités terrestres de première ligne.
  • Le constructeur ferroviaire polonais PESA (Pojazdy Szynowe Pesa Bydgoszcz) basé à Bydgoszcz (Couïavie-Poméranie) a annoncé ce mardi 2 mars la conclusion d’un contrat de 552 millions d’euros avec les chemins de fer tchèques pour la livraison de 160 locomotives au cours des huit prochaines années. « Les RegioSharks utilisés depuis 2014 étaient et restent nos meilleures cartes de visite. Je vous assure que les véhicules de nouvelle génération représenteront une avancée technologique et garantiront la sécurité et le confort des passagers tchèques. Ils seront équipés des moteurs de classe V les plus modernes et à faibles émissions et de solutions techniques répondant aux normes européennes », a déclaré à cette occasion le PDG de PESA, Krzysztof Zdziarski. Fondée en 1851, la société PESA emploie 3 700 personnes à Bydgoszcz.
  • Le ministre polonais de la Santé, Adam Niedzielski, a annoncé ce samedi 6 mars un renforcement des mesures sanitaires anti-Covid dans la voïvodie de Poméranie. Ces restrictions devraient durer jusqu’au 28 mars.
  • Le chef de la chancellerie du premier ministre polonais, Michał Dworczyk, a déclaré ce jeudi 5 mars que les autorités polonaises n’achèteraient pas le vaccin russe Sputnik V, même si l’évaluation de l’Agence européenne des médicaments était positive, mais envisageaient par contre d’utiliser le vaccin chinois de Sinopharm.
  • Toujours à propos des vaccins anti-Covid, la société polonaise Mabion, dont le siège est à Konstantynów Łódzki (près de Łódź), a annoncé ce mercredi 3 mars avoir conclu un accord avec la société américaine de biotechnologie Novavax concernant un transfert de technologie visant à produire un antigène nécessaire à un vaccin anti-Covid.
  • La CJUE incite les juges polonais à se rebeller contre la démocratie parlementaire et à ne reconnaître que son autorité.

Slovaquie

  • Le gouvernement slovaque a décidé de renforcer encore une fois les mesures anti-covid à partir de ce mercredi 3 mars. Depuis lors, les personnes ayant fait l’objet d’un test positif ne seront plus autorisées à sortir de chez elles, sauf pour aller voir un médecin, il en va de même pour les personnes vivant dans le même foyer. Un couvre-feu a été instauré de 20 heures à une heure du matin (sauf pour aller au travail et en revenir, ou pour se rendre chez un médecin). Les lycées et universités sont fermés. Dans le primaire et les maternelles, les enseignants doivent passer un auto-test deux fois par semaine. Enfin, le port du masque FFP2 sera obligatoire à partir du lundi 8 mars dans les magasins et les transports en commun, et dans tous les autres espaces clos à partir du 15 mars.
  • Ce lundi 1er mars, le premier ministre slovaque Igor Matovič a annoncé lors d’une conférence de presse à l’aéroport de Košice que la Slovaquie avait acheté deux millions de doses du vaccin russe anti-Covid Sputnik V, dont la première livraison arrivait justement par avion spécial de l’armée dans cet aéroport. Cette opération menée en solo par le chef du gouvernement a provoqué des remous dans les milieux gouvernementaux slovaques tandis qu’une boutade irréfléchie de M. Matovič provoquait même un incident diplomatique avec l’Ukraine. Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a été remercié par le premier ministre slovaque pour son aide dans les négociations, et qualifié par Igor Matovič « d’ami de la Slovaquie ».
  • Les relations diplomatiques avec la Hongrie se sont par ailleurs un peu dégradées suite au réveil de tensions sur la question de la double citoyenneté, que le gouvernement slovaque refuse à la minorité hongroise de Slovaquie.

Tchéquie 

  • La Tchéquie a également renforcé ses mesures anti-Covid à compter du lundi 1er mars : à partir de ce jour, les écoles, les maternelles et les crèches sont fermées ; il ne sera autorisé à promener son chien la nuit qu’à une distance maximale de 500m de chez soi ; on ne pourra se promener dans la nature uniquement sur le territoire de sa commune de résidence ; les magasins de vêtements et de chaussures seront fermés ; on ne pourra assister à un mariage que si celui-ci a lieu dans son arrondissement de résidence ; il ne sera possible de se promener qu’uniquement de 5 heures à 21 heures, et exclusivement dans sa commune de résidence ; il ne sera possible de passer dans un autre arrondissement que pour raison professionnelle et avec la confirmation expresse de l’employeur ; il sera autorisé de se rendre chez un médecin dans un autre arrondissement si on peut en fournir la preuve ; on ne pourra faire ses courses que dans son arrondissement de résidence ; tous les magasins seront fermés, sauf notamment magasins d’alimentation, pharmacies, marchands de journaux, jardineries, stations d’essence, les lavages automatiques de voitures et les taxis ; enfin, il sera interdit de rendre visite à des proches, parents ou non.
  • Par ailleurs, les mesures exceptionnelles adoptées en Tchéquie prévoient qu’à partir du 1er mars, un employeur peut obliger un employé à se soumettre à un test de Covid. En cas de refus de l’employé, celui-ci ne pourra plus accéder à son poste de travail et cette absence de fait pourra être considérée comme une violation grave de son contrat de travail. Les entreprises de plus de 250 salariés ont commencé à tester leurs employés le 3 mars, celles de 50 à 250 salariés débuteront le 15 mars.
  • Le premier ministre tchèque Andrej Babiš a annoncé le vendredi 26 février que la France allait fournir 100 000 doses du vaccin anti-covid Pfizer-BioNTech d’ici la mi-mars à la Tchéquie.
  • Le porte-parole de la présidence tchèque, Jiří Ovčáček, a annoncé ce mercredi 3 mars que le président tchèque, Miloš Zeman, s’était mis en rapport avec les autorités chinoises dans le but d’obtenir livraison du vaccin anti-Covid de la société chinoise Sinopharm.
  • Nouvelle manifestation anti-Covid de plusieurs milliers de personnes à Prague, dimanche 7 mars. La police a usé de la force contre certains manifestants.

Ukraine 

  • La question épineuse de la double citoyenneté, qui met à mal les relations magyaro-slovaques, fait également des vagues en Ukraine, notamment en rapport avec la Subcarpatie – hongroise jusqu’à 1920 puis de 1938 à 1944 –, où le Conseil national de sécurité et de défense (RNBO) a chargé, le vendredi 26 février, le gouvernement de rédiger une loi visant à éliminer la double nationalité d’ici deux mois.
  • Ce jeudi 4 mars, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a obtempéré à cette injonction des services de sécurité et annoncé avoir signé un décret pour « l’élimination des risques pour la sécurité nationale pesant sur la citoyenneté » stipulant que les personnes possédant une deuxième citoyenneté ne pourront désormais plus « occuper des fonctions publiques ou municipales, ni être membres de partis politiques ou dirigeants d’entreprises publiques stratégiquement importantes » en Ukraine. Cette annonce a fait l’effet d’une bombe en Subcarpatie, une région où « presque tout le monde […] a également la citoyenneté hongroise ». En effet, presque la totalité des 100 000 Hongrois de Subcarpatie ont acquis la citoyenneté hongroise depuis 2010.

Slovénie 

  • Le premier ministre slovène Janez Janša a écrit fin février une assez longue lettre ouverte à la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, afin de donner une réponse publique aux accusations portées par la vice-présidente de la Commission européenne, Věra Jourová, « concernant la liberté de la presse en Slovénie » qui « à plusieurs reprises, sans aucune preuve, sur la seule base de reportages individuels dans les médias, ont remis en question la liberté de la presse, l’état de droit, l’indépendance judiciaire et l’état de la démocratie en Slovénie en général ». Le chef du gouvernement slovène poursuit : « Par conséquent, j’invite un groupe de travail ad hoc, composé de représentants de la Commission européenne, à se rendre en Slovénie dans les meilleurs délais pour observer de première main l’état de la démocratie, de l’état de droit, de l’indépendance judiciaire et de la liberté et de la pluralité des médias en Slovénie. […] Je ne veux pas que la saga d’accusations non fondées sur le gouvernement slovène actuel continue de se répandre dans toute l’Europe – malheureusement avec l’aide des institutions de l’Union européenne – car elle sert surtout à dissimuler les vrais problèmes auxquels notre démocratie est confrontée. » Une situation commentée par Bill Ravotti.