Hongrie
- La loi annoncée en janvier dernier par le ministre hongroise de la Justice, Judit Varga, et devant réglementer les réseaux sociaux – étouffant, selon les autorités de Budapest, « les opinions chrétiennes, conservatrices et de droite » – viendra vraisemblablement un peu plus tard que prévu initialement. Après avoir déclaré au départ que « les événements récents ont montré que nous devons agir plus rapidement pour défendre les gens », Mme Varga a finalement expliqué ce mardi lors d’une conférence en ligne sur Facebook que faisant suite à la visite à Budapest du commissaire européen chargé du marché intérieur, Thierry Breton, le gouvernement hongrois entendait désormais attendre « la règle de Bruxelles, [avant de créer une] règle nationale en conséquence ».
- Le premier ministre hongrois Viktor Orbán a annoncé ce jeudi 15 avril la réouverture des terrasses dès que sera atteinte la barre des 3,5 millions de vaccinés dans le pays, ainsi que la reprise de l’enseignement présentiel le 19 avril dans les maternelles et les petites classes du primaire (à partir du 10 mai pour les autres classes du primaire et les lycées). M. Orbán a une nouvelle fois exhorté ses compatriotes à « ne pas écouter les anti-vaccins ».
- « Échange d’amabilités » ce jeudi 15 avril sur Twitter : le président du Parti populaire européen (PPE) Donald Tusk a ouvert les hostilités par un Tweet exploitant le nombre de victimes du Covid en Hongrie et en Pologne : « La Hongrie et la Pologne battent des records tragiques de nouveaux cas et de décès. Les démocraties illibérales en action. Elles ont promis moins de liberté mais plus de sûreté et de sécurité. Et elles ont tenu leur promesse, mais seulement pour la première moitié ». La réponse de Budapest ne s’est pas fait attendre. Katalin Novák lui a répondu moins de trois heures plus tard : « Vous n’avez rien fait pour arrêter ce virus, mais vous politisez les décès et prétendez être un démocrate chrétien. Le taux de vaccination en Hongrie est deux fois plus élevé que la moyenne européenne, ce qui s’explique par les efforts des gouvernements nationaux pour obtenir des vaccins supplémentaires en dehors de l’UE. Chaque vie compte, quelle que soit la couleur du parti ».
- La Banque nationale de Hongrie a annoncé ce vendredi 16 avril avoir presque triplé ses réserves d’or, les portant de 31,5 à 94,5 tonnes.
- Selon une photo publiée sur le compte Facebook de la brigade spéciale Árpád Bertalan de l’armée hongroise, cette unité disposerait déjà du fusil de précision TPG-3, un fusil de précision fabriqué à Kiskunfélegyháza, en Hongrie, sous licence de la société franco-allemande Unique Alpine.
- L’installation de l’Université chinoise de Fudan à Budapest crée des remous en Hongrie.
Pologne
- Lors d’une conférence de presse ce mardi 13 avril à Varsovie, le vice-premier ministre Jarosław Gowin (Porozumienie) a suggéré de rouvrir rapidement les commerces, mais d’en limiter cependant l’accès aux personnes disposant d’un certificat de vaccination contre le Covid – notamment dans les domaines de l’hôtellerie et de la restauration. M. Gowin considère en effet que ledit « bouclier anti-crise » ne suffira pas et qu’il est nécessaire de déverrouiller rapidement l’économie. En date du 13 avril, environ 2 100 000 personnes avaient déjà été vaccinées en Pologne, tandis que selon un sondage réalisé pour le quotidien Rzeczpospolita, 60% des Polonais avaient l’intention de se faire vacciner, alors que 20% s’y refusent.
- Selon une source proche du premier ministre Mateusz Morawiecki citée ce lundi par le quotidien Rzeczpospolita, le gouvernement polonais serait d’ores et déjà prêt à mettre en place le passeport vaccinal : « Nous avons une base de données de personnes vaccinées avec des codes QR uniques qui ne peuvent pas être contrefaits. Mais l’intérêt de cette idée repose sur les capacités de tous les pays de l’UE. Nous attendons l’ordonnance de la Commission européenne », l’Union européenne ayant l’intention de mettre en place ledit passeport à partir du 25 juin prochain. Selon le ministère polonais de la Santé, « la Pologne participe activement au processus qui implique l’introduction et l’activation de certificats numériques mutuellement reconnus d’ici le 25 juin 2021 ».
- Ce lundi 12 avril, le Tribunal de Varsovie, a décidé de suspendre l’autorisation du rachat de Polska Press par le groupe pétrolier PKN Orlen, une décision dont le président d’Orlen, Daniel Obajtek, s’est étonné sur les réseaux sociaux : « Nous n’avons reçu aucune information du tribunal concernant Polska Press. Je suis étonné que ce soit M. Adam Bodnar qui annonce la décision présumée du tribunal, se référant à une conversation téléphonique. Nous serions surpris si le tribunal décidait de faire une telle décision sans les documents complets. » M. Obajtek a expliqué ce mercredi 14 avril que cette suspension n’aurait cependant pas d’impact sur la reprise de Polska Press par PKN Orlen : « L’acquisition des actions de Polska Press s’est déroulée avec succès le 1er mars 2021, c’est-à-dire avant que le tribunal ne rende la décision. Par conséquent, la décision du tribunal n’est pas pertinente et n’affecte pas nos actions ou l’efficacité de l’acquisition. […] La décision du tribunal n’empêche pas non plus PKN Orlen d’exercer les droits de propriété sur les actions de Polska Press ».
- Après qu’environ 10 000 motards se sont rassemblés le dimanche 11 avril au monastère de Jasna Góra à Częstochowa pour y assister à la 18ème traditionnelle messe annuelle de l’International Motorcycle Katyń Rally Association marquant l’ouverture de la saison de motocyclisme, la police a fait savoir que les organisateurs dudit rassemblement seraient poursuivis pour violations des restrictions sanitaires relatives au coronavirus.
- Le ministre polonais de la Défense Mariusz Błaszczak s’est rendu ce mardi 13 avril à la base aérienne de Łask (dans le centre du pays) pour y rencontrer les premiers pilotes polonais ayant été formés pour piloter les avions de combat américains F-35 dont l’aviation polonaise commencera à se doter en janvier 2026. « Les F-35 ne sont pas que des chasseurs, mais avant tout des centres de commandement. Ils rassembleront et traiteront des données qui seront utilisées plus tard par les deux autres types de forces armées et par l’ensemble du système de sécurité, comme la défense antiaérienne », a-t-il notamment expliqué à cette occasion.
- Le ministre polonais des Affaires étrangères, Zbigniew Rau, s’est rendu en Ukraine le jeudi 8 avril où il a notamment rencontré son homologue ukrainien, Dmytro Kouleba. « Le but de ma visite était de réaffirmer notre politique, à savoir que l’Ukraine n’est pas seule à défendre sa souveraineté, son intégrité territoriale et l’inviolabilité de ses frontières et que l’Ukraine a le droit de se défendre. Une Ukraine indépendante et sûre est une partie indispensable de l’Europe basée sur les principes de la Charte de Paris pour une nouvelle Europe, dont nous avons récemment célébré le 30ème anniversaire », a-t-il déclaré sur Twitter. Il a réitéré à cette occasion l’opposition de la Pologne au projet de gazoduc Nord Stream 2 au vu de la recrudescence des tensions dans le Donbass : « On voit bien que ce projet permet la synchronisation des pressions politiques, économiques et militaires. Ce pipeline, s’il est activé, créera une menace évidente et permanente pour la paix en Europe ».
- L’Office polonais des étrangers a communiqué ce mardi 13 avril que le nombre de Biélorusses vivant de manière permanente en Pologne dépassait désormais les 30 000 et que ce chiffre avait augmenté de 50% au cours des deux dernières années, la plupart d’entre eux ayant reçu leur permis de séjour au titre de leur « origine polonaise » et sont a priori issus de la minorité polonaise de Biélorussie. Par ailleurs, depuis les élections présidentielles du mois d’août 2020 – dont l’opposition biélorusse et l’Union européenne contestent le résultat officiel –, environ 630 citoyens biélorusses ont déposé une demande d’asile politique en Pologne.
- L’ancien ministre polonais des Transports, Sławomir Novak (PO) – membre du gouvernement de Donald Tusk de 2011 à 2013 –, qui se trouvait en détention préventive depuis neuf mois dans le cadre d’une enquête sur des faits de corruptions a été remis en liberté suite à une décision du tribunal de Varsovie ce lundi 12 avril. Quelques jours auparavant, l’ancien premier ministre Donald Tusk avait dénoncé la durée particulièrement longue de la détention préventive de M. Nowak : « Plusieurs mois se sont écoulés depuis que Nowak a été détenu. Je ne juge pas le bien-fondé des actions du parquet et du tribunal. Je n’ai pas cette connaissance, mais il mérite un procès juste devant un tribunal indépendant. Ce qui est entendu, ce sont des spéculations et des rumeurs selon lesquelles il est détenu dans le but de le briser pour le forcer à donner une sorte de déposition politique », avait-il dit. « Je tiens à souligner clairement que cela fait essentiellement de lui un prisonnier politique ». M. Nowak sera néanmoins soumis à un contrôle judiciaire, incluant l’interdiction de quitter le pays, la suspension de son passeport et une caution fixée à 1 million de zlotys (220 000 €).
- L’Office polonais de la concurrence et de la protection des consommateurs (UOKiK) a déclaré ce mercredi 14 avril son opposition au projet de certaines banques d’introduire des taux d’intérêt négatifs sur les dépôts des particuliers. « L’introduction d’un taux d’intérêt négatif sur les dépôts frappera les consommateurs, entraînant en même temps un certain nombre de risques macroéconomiques. Les consommateurs ne peuvent pas être pénalisés pour avoir épargné. De telles tentatives de la part de certaines banques et de leur organisation industrielle saperont la confiance déjà tendue du public dans le système bancaire », a ainsi déclaré son président, Tomasz Chrośtny.
- Le président de l’équipe d’experts en bioéthique de la Conférence épiscopale polonaise, Józef Wróbel, évêque coadjuteur de Lublin, a publié ce mercredi 14 avril sa position par rapport aux vaccins anti-Covid AstraZeneca et Johnson&Johnson : « Malgré le fait que la technologie de production des vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson soulève une sérieuse opposition morale, ils peuvent être utilisés par les fidèles qui n’ont pas la possibilité de choisir un autre vaccin et sont explicitement obligés de le faire par certaines conditions existentielles ou professionnelles ». La production de ces deux vaccins utilise en effet « des lignées cellulaires créées sur du matériel biologique prélevé sur des fœtus avortés », un procédé technologique en contradiction directe avec l’éthique professée notamment par l’Église catholique, et soulevant donc de « sérieuses objections morales ».
- Le ministre polonais de la Défense Mariusz Błaszczak a annoncé ce mercredi 14 avril sur Twitter la signature d’un contrat visant à l’acquisition par la Pologne de cinq appareils de type C-130H Hercules, augmentant ainsi les capacités de transport de l’armée polonaise et l’interopérabilité des troupes polonaises et américaines.
- Faisant suite à une action similaire des États-Unis, la Pologne a décidé ce jeudi 15 avril d’expulser trois diplomates russes pour avoir violé les conditions du statut diplomatique et s’être livrés à des activités préjudiciable à la Pologne. De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov, a annoncé ce vendredi que la Russie avait décidé, en réaction, d’expulser cinq diplomates polonais.
- La Pologne pourrait se retrouver bientôt sans Défenseur des droits. En effet, selon la Cour constitutionnelle, le mandat du Défenseur des droits actuel, Adam Bodnar, ne peut être prolongé au-delà des 5 ans prévus par la Constitution, même si les deux chambres du parlement n’arrivent pas à se mettre d’accord sur son remplaçant. Or, tandis que le Sejm (chambre basse du parlement polonais) s’est mis d’accord sur le député Bartłomiej Wróblewski (PiS) ce jeudi 15 avril par 240 voix contre 201 et onze abstentions, il est vraisemblable que le Sénat – où l’opposition dispose de la majorité – rejette cette candidature. M. Wróblewski essaie donc de convaincre des sénateurs de l’opposition en se présentant comme un candidat capable de dépasser les clivages politiques : « Si je suis élu défenseur des droits, je serai le porte-parole des droits et libertés de tous les Polonais. Je ne serai le porte-parole ni du gouvernement ni de l’opposition. Je ne me tiendrai que du côté des citoyens », assure-t-il.
- Invité du programme « Rzecz o polityce », le député Krzysztof Bosak (Konfederacja) a indiqué que son parti voterait contre la ratification du Fonds de relance Next Generation EU dans la mesure où ce fonds représente concrètement un pas de plus vers la fédéralisation de l’Union européenne. « Il y a un certain nombre d’arguments. Tout d’abord, nous n’avons rien contre le fait de dépenser les fonds européens auxquels la Pologne a droit. […] Malheureusement, les eurocrates ou les politiciens soutenant l’eurofédéralisme, sous prétexte de pandémie, veulent faire un pas de plus pour faire avancer l’intégration européenne, et nous y sommes opposés […] Le modèle où Bruxelles obtient le droit d’émettre son propre argent […] au moment où Bruxelles collecte les impôts de toute l’Europe, c’est à ce moment qu’un super-État européen est créé », a-t-il expliqué. On rappellera que le parti Solidarna Polska du ministre de la Justice, Zbigniew Ziobro, envisage de s’opposer également à cette ratification.
- Le directeur de la stratégie et du développement de l’Association of Business Services Leaders (ABSL), Paweł Panczyj, a indiqué ce jeudi 15 avril que les exportations polonaises de service aux entreprises ont augmenté de 10% au cours de 2020 – la première année de la pandémie de coronavirus –, ces exportations atteignant le chiffre record de 28,2 milliards de dollars. « C’est le résultat à la fois du plus grand nombre et de l’amélioration de la qualité et de la valeur des processus commerciaux transférés en Pologne, qui s’est révélée être un endroit résistant aux chocs et aux crises inattendues », a expliqué M. Panczyj.
- Selon les chiffres publiés ce jeudi 15 avril par l’Office central polonais de statistiques (GUS), l’inflation sur un an a été de 3,2% au mois de mars 2021, contre 2,4% en février, les prix des sévices augmentant même de 7,3%, contre 1,9% pour les prix des biens et denrées.
- Toujours selon les statistiques du GUS publiées ce jeudi, le déficit de l’État polonais a atteint 161,5 milliards de zlotys (36 milliards d’euros) pour l’année 2020, soit dix fois plus qu’en 2019 !
- La Pologne déploie des troupes à la frontière biélorusse.
Slovaquie
- Bien qu’ayant été contraint récemment d’échanger son poste de premier ministre contre celui de ministre des Finances à cause de ses initiatives un peu trop personnelles, Igor Matovič (OL’aNO) ne semble pas avoir l’intention de modifier ses habitudes. C’est ainsi qu’il s’est rendu à Moscou le 9 avril et le lendemain à Budapest pour y discuter – avec Viktor Orbán et Péter Szijjártó – du vaccin russe Spoutnik V en court-circuitant tant son collègue des Affaires étrangères que les services diplomatiques slovaques à Budapest. Un groupe d’ambassadeurs slovaques a tenu à protester contre cette manière de procéder : « Il est sans précédent de jeter le doute sur les institutions indépendantes et professionnelles de son propre pays, d’attaquer notre propre service diplomatique, de douter de l’autorité de notre propre ministre des Affaires étrangères et d’ignorer les règles écrites et non écrites d’une fonction constitutionnelle en si peu de temps et à une telle intensité ».
- Pour sa première visite officielle à l’étranger, le nouveau premier ministre Eduard Heger s’est rendu à Prague.
Tchéquie
- Le 20 janvier dernier, les députés tchèques avaient approuvé un projet de loi présenté par le parti populiste Liberté et Démocratie Directe (SPD) instituant pour les supermarchés un quota minimum de produits et denrées tchèques de 55% à partir de 2022 et de 73% à partir de 2028. Cette dernière mesure n’aura finalement pas force de loi, car le Sénat s’y est opposé, ce que les députés ont finalement accepté ce mardi 13 avril. L’adoption définitive de cette loi aurait entraîné un conflit avec la Commission européenne qui y voyait une violation des règles du marché unique.
- Le joueur de football tchèque Ondřej Kúdela a été suspendu pour dix matches par l’UEFA pour des propos racistes qu’il aurait tenus lors du match de Ligue européenne entre le Slavia Praha et les Glasgow Rangers au mois de mars. L’accusation – sans preuves – a été formulée par le joueur de Glasgow, Glen Kamara, né en Finlande, mais originaire du Sierra-Leone, qui, lui, a agressé physiquement Kúdela après la rencontre et a écopé d’une suspension de trois matches pour cela. Cette décision a suscité des réactions d’incompréhension en Tchéquie. Le député pirate Mikuláš Ferjenčík a ainsi déclaré sur Twitter : « Des verdicts comme ceux d’aujourd’hui rendent les gens racistes. Un crâne frappé : une interdiction de quatre matchs, une attaque à coup de poing : une interdiction de trois matchs. Des propos racistes présumés : une pénalité de 10 matchs ». De son côté, le maire de Řeporyje (un arrondissement de Prague), Pavel Novotný, a conseillé à Kúdela : « Ne murmurez rien la prochaine fois et frappez-le, cela [ne] vous coûtera [que] trois ou quatre matches ». Au Royaume-Uni, les réactions sont complètement à l’opposé. Le journaliste Chris Davison écrit ainsi sur Twitter : « Kúdela a reçu une pénalité de 10 matchs de l’UEFA pour insultes racistes à Kamara. Et la victime recevra une peine de trois matchs pour avoir réagi. Les deux décisions sont une blague. Kúdela ne devrait plus jamais jouer au football. Choquant ».
- Le gouvernement tchèque a annoncé ce samedi l’expulsion de 18 diplomates russes : « J’ai pris la décision d’expulser tous les employés de l’ambassade russe à Prague, que notre renseignement a considérés comme des agents des services secrets russes », a ainsi déclaré le ministre tchèque des Affaires étrangères par intérim, Jan Hamáček (ČSSD). De son côté, le premier ministre tchèque Andrej Babiš a expliqué que les services secrets russes seraient responsables de l’explosion ayant eu lieu en 2014 dans un dépôt de munition à Vrbětice (près de Zlín, non loin de la frontière slovaque) dans laquelle deux personnes avaient trouvé la mort. « Nous avons informé le président [Miloš] Zeman de cette affaire et de la procédure envisagée, et le président nous a exprimé son soutien absolu », a encore précisé M. Babiš. La société russe Rosatom a également été exclue de l’appel d’offre pour l’agrandissement de la centrale nucléaire de Dukovany.
- Le ministre des Affaires étrangères tchèque a été limogé pour son opposition à l’emploi des vaccins anti-Covid Spoutnik V.
- Le gouvernement d’Andrej Babiš perd le soutien des communistes.